Les investisseurs particuliers sont de plus en plus nombreux à intervenir en Bourse, a confirmé mardi une étude publiée par l'Autorité des marchés financiers (AMF) qui souligne l'essor de nouvelles formes de courtage plaisant aux plus jeunes.

Au cours du troisième trimestre 2021, plus de 2,5 millions d'investisseurs particuliers, français ou étrangers, ont été actifs sur le marché parisien, c'est-à-dire qu'ils ont réalisé au moins une transaction. Si le chiffre est un peu en deçà du deuxième trimestre (2,7 millions), il est en revanche nettement supérieur au million constaté lors du troisième trimestre 2018, quand l'AMF a débuté son étude. Le rapport porte sur 218 millions de transactions qui entrent dans le champ de compétence de l'autorité.

Cette arrivée massive s'est faite en deux temps : d'abord à l'occasion de l'introduction en Bourse de la Française des Jeux fin 2019, puis au moment de la crise sanitaire, souligne l'AMF. La chute des indices en mars 2020 a constitué pour beaucoup un bon point d'entrée qui s'est soldé par l'arrivée de quatre milliards d'euros sur les marchés en provenance des investisseurs particuliers. Les petits porteurs ont ensuite profité de la soudaine hausse des marchés en novembre 2020, moment de l'annonce de l'efficacité des vaccins contre le Covid-19, pour prendre leurs bénéfices (sortie d'environ deux milliards d'euros).

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Plus de transactions

Les nouveaux entrants ont fait chuter la moyenne d'âge des investisseurs particuliers, passée de 58,1 ans lors du troisième trimestre 2018 à 49,8 trois années plus tard. Ce rajeunissement est accentué « par l'augmentation dans le temps des effectifs de la clientèle des néo-brokers », des nouveaux acteurs du courtage accessibles via une application mobile, appuie l'AMF. La moyenne d'âge des utilisateurs des neo-brokers est de 36,8 ans.

Ces néo-brokers représentent désormais près de 22% des transactions, le double par rapport à mi-2019. Près de 45% des transactions sont réalisées par l'intermédiaire des banques et environ 33% par des banques en ligne. Les investisseurs chez les néo-brokers réalisent en moyenne plus de transactions, pour des sommes plus faibles et sur des instruments financiers plus complexes que ceux des banques classiques ou en ligne.

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Trois quarts des transactions effectuées portent sur les actions, celles d'Airbus, de TotalEnergies et de LVMH étant les plus négociées. Ce chiffre monte à 85% en prenant en compte les transactions sur les ETF, des instruments répliquant la performance d'un panier de titres.

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