Lorsqu'on souscrit un contrat d'assurance vie, il est parfois difficile de savoir comment rédiger la clause bénéficiaire. C'est la question que se pose l'un des lecteurs de MoneyVox, qui souhaite mettre son concubin comme bénéficiaire.

Question de Kris, le 25 février

« Je souhaite transmettre le capital de mon assurance vie à mon concubin, comment faire ? »

Bonjour Kris et merci pour votre question. Vous détenez une assurance vie ou vous souhaitez en souscrire une et désigner votre concubin comme bénéficiaire. À la souscription, votre assureur vous proposera de choisir une clause bénficiaire « standard » par défaut : « Mon conjoint et mes enfants vivants ou représentés, à défaut mes héritiers ». Une clause qui fonctionne bien dans le cas d'une famille non recomposée et si vous êtes mariés ou pacsés.

Dans votre cas et si vous n'avez pas prévu de vous unir légalement, il serait plus judicieux d'indiquer le nom et la date de naissance de votre partenaire dans la clause bénéficiaire. Même chose si vous n'avez pas de lien de parenté avec un ou plusieurs enfants, mais que vous souhaitez les inclure dans les bénéficiaires de votre assurance vie.

Assurance vie : les trois pièges de la clause bénéficiaire

Mettre à jour la clause bénéficiaire

Cette clause n'est pas figée. Vous pouvez changer, ajouter ou supprimer des bénéficiaires tout au long de la vie de votre contrat d'assurance vie. En cas de changement de votre situation familiale (décès, mariage, divorce, naissance, etc), il faut absolument revoir la clause renseignée et la mettre à jour. Enfin, si vous ne voulez pas attribuer la même part de votre épargne à tous vos bénéficiaires, il faudra également le préciser dans la clause. Par défaut, les bénéficiaires percevront des parts égales.

L'assurance vie permet de profiter d'une fiscalité réduite sur la transmission d'un patrimoine financier au décès du souscripteur. Pour les versements effectués sur le contrat avant vos 70 ans, les sommes transmises bénéficient d'un abattement fiscal allant jusqu'à 152 500 euros par bénéficiaire. Les primes versées après l'âge de 70 ans et supérieures à 30 500 euros sont soumises aux droits de succession. La fiscalité appliquée dépend alors de la qualité du bénéficiaire.

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