Selon une étude, 40% des Français disposant d'un patrimoine net moyen de 3,5 millions d'euros ont envie de changer de pays. Et l'assurance-vie semble bien convenir à leur tempérament nomade et à leur non-aversion au risque.

Sur les dix dernières années, déjà 25% des individus fortunés français, ou « HNW », pour high-net-worth, ont changé de pays. En moyenne, leurs revenus « étaient supérieurs de 170.000 euros par rapport à ceux qui ne se sont pas expatriés », souligne l'étude (1) que viennent de publier NPG Wealth Management et Scorpio Partnership, deux sociétés de conseil financier aux plus fortunés. Une tendance qui devraient s'accentuer selon cette même étude : « 40% prévoient d'en faire autant dans les 10 prochaines années ».

Ce n'est pas tant un ras-le-bol fiscal qui les amène à quitter la France. L'étude montre que les Français millionnaires sont de plus en plus nombreux à « adopter un style de vie qui les amène à déménager d'un pays à un autre ». Et c'est encore plus vrai pour les moins de 35 ans : 58% des HNW français « de la génération Y » ont l'intention de vivre à l'étranger à terme. Une évolution qui impacte directement la nature du conseil à prodiguer à ces clients dans la gestion de leur patrimoine. « Les gestionnaires de fortune doivent être prêts à prodiguer des conseils qui sortent de leurs propres frontières et à veiller à ce que leurs clients aient des solutions d'investissement qui satisfont aux exigences de conformité multi-juridictionnelles », lance Marc Stevens, directeur général de NPG Wealth Management.

Dès à présent, ces clients désireux de parcourir (ou qui parcourent déjà) le monde montrent un intérêt pour les comptes d'épargne-investissement et les comptes d'épargne standard. Selon l'étude, « l'assurance-vie se révèle être le troisième produit d'épargne ou d'investissement le plus souvent utilisé, avec 30% des expatriés privilégiant ce produit ». Cette place de l'assurance-vie révèle les atouts de ce produit pour les expatriés : « L'assurance-vie offre des avantages significatifs pour les clients mobiles internationalement, notamment en termes de planification successorale transfrontalière, de portabilité en cas de déménagement, de flexibilité en termes d'investissements et de protection inhérente à la police », résume Marc Stevens.

(1) Etude réalisée auprès de 500 européens fortunés disposant d'un patrimoine net moyen de 3,6 millions d'euros. Cet échantillon inclut notamment 98 répondants français avec un patrimoine moyen de 3,5 millions d'euros.