Des taux d'intérêts de crédits immobiliers qui n'en finissent plus de chuter, des taux de rémunération des livrets à bien comparer et un rendement de l'assurance-vie à optimiser jusqu'à sa dernière année de détention. Voici ce qu'il ne fallait pas rater cette semaine sur cBanque.

Des petits taux tous azimuts. En ce début 2015, où que l’on regarde en matière de finances personnelles, les taux s’affichent de plus en plus petits et atteignent même des niveaux jamais constatés. Le crédit immobilier en est un des exemples les plus flagrants. Mardi dernier, l’observatoire Crédit Logement/CSA annonçait un taux d’intérêt moyen qui continue à dégringoler à 2,29% en janvier 2015, atteignant un nouveau « plus bas inédit » sur le marché des prêts immobiliers aux particuliers.

Dégringolade étant, en l’occurrence, un terme parfaitement approprié : sur le marché de l’ancien, les taux ont par exemple chuté de 1,71 point depuis la fin 2011 ! Dans ce contexte, c’est une véritable guerre des communiqués à laquelle se livrent les enseignes de courtage en crédit, à qui annoncera le taux le plus exceptionnellement bas, comme ces 1,50% d’intérêts sur 20 ans enregistrés par In&Fi Crédits dans le Sud-Est (sans que l'on sache exactement combien de dossiers ont pu en profiter).

Livrets bancaires contre Livret A

Beaucoup moins réjouissante pour les particuliers, en revanche, cette sinistrose des taux touche aussi lourdement la rémunération de tous les produits d’épargne. Tous ou presque, puisque le Livret A vient d’être « artificiellement » épargné sur décision du gouvernement au 1er février dernier et au grand dépit du gouverneur de la Banque de France Christian Noyer qui préconisait un réajustement du taux de 1% à 0,75%.

Dans ce contexte bien particulier, nous nous sommes alors posé la question suivante : existe-t-il, encore, des livrets fiscalisés capables de rapporter plus que les 1% net du Livret A ? Même si la réponse n’est guère évidente, ni systématique, elle reste positive dans certains cas bien précis : si l’on se trouve dans la « bonne » tranche d’imposition – à 0 ou 14% en l’occurrence – certains livrets distribués par des banques en ligne ou des spécialistes du crédit à la consommation peuvent donner lieu à des rémunérations mieux disantes. Et sur 2015, les adeptes du « saut de livrets » ne pourront certainement pas trouver suffisamment d'offres promotionnelles pour espérer atteindre les 4% de rémunération, comme c'était encore le cas en 2014.

Assurance-vie : optimiser son rendement

Même l’assurance-vie, ce placement toujours autant plébiscité par les Français, n’échappe pas à cette dépression sur les taux. Les annonces de rémunération 2014 des fonds en euros se poursuivent et confirment la tendance : une baisse moyenne de 0,30 point par rapport aux rendements 2013, et un taux moyen évalué à 2,50% par l’Association française de l’assurance. Avec, des corrections parfois nettement plus sévères et des rendements particulièrement bas, notamment dans certaines grandes enseignes bancaires, comme le Crédit Agricole et la chute de 40 points de base sur son contrat phare ou la Banque Postale, dont les assurances-vie affichent un rendement entre 1,80% et 2,70%.

Dans cette situation, ce n’est guère le moment de perdre le moindre point de rendement. La clôture d’un contrat d’assurance-vie en cours d’année peut justement occasionner une perte des intérêts de l’année en cours. Même si, là encore, la problématique n’appelle pas une solution unique, il convient de bien examiner les conditions particulières de son contrat afin de savoir quelles sont les mesures appropriées pour sauver, autant que faire se peut, ces quelques points de rendement, qui dans la période actuelle ne sont pas du luxe !

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