La privatisation de la Française des jeux approche. Pour les particuliers, la fenêtre de réservation des actions s’étale du 7 au 20 novembre. La FDJ devra toutefois compenser le manque à gagner pour les caisses de l’Etat.

A l’aune de sa privatisation, la FDJ doit d’ores et déjà prévoir le versement d’une « contrepartie financière » de « 380 millions d’euros » à l’Etat. Ce montant a été fixé par la Commission des participations et transferts, entité liée au ministère de l’Economie et des Finances.

Le versement d’une contrepartie financière était prévu dans l’ordonnance du 2 octobre dernier : « La société La Française des jeux s’acquitte, avant le 30 juin 2020, d'un versement à l'Etat en contrepartie de l'octroi » des droits exclusifs sur les jeux de loterie (Loto et Euromillions), ainsi que sur les paris sportifs (Parions sport) en réseaux physiques, pour une durée de 25 ans. La loi Pacte, qui permet cette privatisation, portait en effet aussi une réforme du régime des jeux de hasard.

Il restait à calculer le montant de cette contrepartie financière sur la base d’estimations de revenus à prévoir. La commission a estimé, dans sa décision du 7 octobre rendue publique ces derniers jours, qu'il s'élevait à 380 millions d'euros.

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La société FDJ est le principal opérateur de jeux d’argent et de hasard en France et la deuxième loterie en Europe. Le document publié rappelle que les mises ont atteint au total 15,8 milliards d’euros en 2018, en hausse de 4,4% par rapport à 2017.

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