Des mensualités de crédit immobilier couvertes en cas de maladie grave d'un enfant, une mauvaise nouvelle pour les automobilistes et des produits d'épargne qui font le plein... Voici les 3 infos à retenir de ce mercredi 6 décembre.

Toujours 15 000 euros en moyenne par foyer sur les comptes courants français

Les Français gardent moins d'argent sur leur compte courant, mais la somme est toujours importante : plus de 15 000 euros en moyenne, par foyer. Mais cette moyenne baisse très fortement en 2023. Ainsi, le montant sur les comptes courants est passé de 18 000 euros à 15 877 euros, entre juillet 2022 et octobre 2023. En face, les produits d'épargne comme le Livret A et le Livret d'épargne populaire (LEP) font le plein. Sur les dix mois de 2023, le Livret A a lui drainé autant d'argent (27 milliards d'euros de collecte nette) que sur toute l'année 2022, pourtant déjà exceptionnelle. Et le Livret d'épargne populaire, accessible à ceux qui paient peu ou pas d'impôt, a déjà collecté pas moins de 15,9 milliards d'euros sur l'année 2023.

Livret A et LDDS rémunérés 3%, LEP à 6%... Les Français vident (un peu) leurs comptes courants

Crédit immobilier : vers une bouffée d'air pour les parents d'enfants gravement malades ?

Afin de soulager et accompagner les familles d'enfants gravement malades, le député Horizons Paul Christophe souhaite inscrire dans l'assurance emprunteur la mise en place d'une garantie arrêt de travail pour les parents d'enfants malades, afin que les assureurs prennent en charge les mensualités de crédit. « Notre souhait, c'est que les banques et assureurs acceptent de prendre en charge l'ensemble du montant de la mensualité de crédit immobilier, sur une durée définie, pour les parents qui cessent de travailler pour s'occuper de leurs enfants », développe Stéphane Vedrenne, co-rédacteur de ce projet et fondateur de l'association Eva pour la Vie.

Prêt immobilier : « Il y a un abandon des familles d'enfants gravement malades »

Les automobilistes invités à payer leurs amendes avant contestation

Coup dur pour les automobilistes pris en infraction et qui recevraient une amende pour stationnement : alors qu'il était possible depuis 2020 de la contester avant de la régler, cette manière de faire pourrait bientôt prendre fin. Une proposition de loi a été adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale. Cette dernière « rétablit l'obligation de paiement préalable du forfait de post-stationnement (FPS NDLR) et de son éventuelle majoration comme condition à la recevabilité d'un recours contentieux, sauf cas exceptionnels ».

Amende de stationnement : cette mauvaise nouvelle qui attend les automobilistes