La taxe d'habitation n'existe plus que pour les résidences secondaires. Pourtant, certains contribuables ont reçu à tort, cette semaine, un avis de la part des impôts. Voici comment réagir si vous êtes concerné.

Depuis le 1er janvier 2023, plus aucun Français n'est assujetti à la taxe d'habitation sur sa résidence principale : seuls les propriétaires de résidence secondaire continuent à payer cet impôt.

Ce changement, toutefois, ne se fait pas sans quelques péripéties. Parmi celles et ceux qui ont reçu, cette semaine, un avis de taxe d'habitation figurent, en effet, des personnes dépourvues de résidences secondaires, et parfois même locataires de leur résidence principale. Certains ont même cru à une arnaque, comme ce Toulousain qui a témoigné sur le site web actu.fr.

Vous êtes concerné ? Rassurez-vous : comme La Direction générale des Finances publiques (DGFiP) l'a rapidement confirmé, il s'agit d'erreurs liées à un défaut de déclaration du bien immobilier. Le problème, également, peut venir d'un déménagement récent, dont l'administration fiscale n'a pas eu connaissance.

Une seule solution : contacter l'administration fiscale

Rappel : les propriétaires de biens immobiliers avaient jusqu'au 10 août dernier pour les déclarer sur le site des impôts, et éviter ainsi d'être injustement taxés. La plupart l'ont fait dans les temps, mais pas tous. Dès cet été, la DGFiP avait prévenu : en cas de déclaration tardive ou absente, des avis de taxe d'habitation pourraient être envoyés à tort cet automne. C'est ce qui est en train de se passer.

Pour faire rectifier l'erreur et être exonéré, il n'y a qu'une solution, même si vous êtes locataires de la résidence pour laquelle on vous réclame le paiement d'une taxe d'habitation : contacter l'administration fiscale, par téléphone (0 809 401 401, appel gratuit) ou en envoyant un courriel via la messagerie sécurisée de votre espace fiscal en ligne.

Impôts sur l'immobilier : comment réagir si vous êtes taxé faute d'avoir déclaré vos biens à temps ?