À partir du 1er septembre, les deux-roues motorisés ne pourront plus stationner gratuitement dans les rues de Paris. Le tarif variera en fonction du secteur de la capitale et de la durée de stationnement. La gratuité est prévue pour les véhicules électriques et un tarif préférentiel sera mis en place pour les résidents.

Stationner un deux-roues à Paris va devenir payant à partir du 1er septembre 2022. Il était jusqu'à présent gratuit pour les motos et scooters garés sur les 42 000 places réservées ou sur les bandes de stationnement payant des voitures. Dès la rentrée, ce stationnement sera, comme pour les voitures, payant de 9h à 20h, du lundi au samedi, rapporte Le Figaro.

Le stationnement restera gratuit le dimanche et les jours fériés. Le prix dépendra du secteur concerné : dans la zone 1 (du Ier au XIe arrondissement), il sera de 3 €/h minimum, et de 2 €/h minimum dans la zone 2 (du XIIe au XXe arrondissement). Le tarif pourra grimper jusqu'à 6,25 €/h dans la zone 1 pour se garer 6 heures. Il sera possible de fractionner le stationnement en tranches de 15 minutes.

Quelques exceptions prévues

Des tarifs spéciaux seront mis en place, notamment pour les résidents de la capitale. Ceux-ci pourront souscrire à un abonnement de 45 euros pour trois ans ou de 22,50 euros à l'année, qui leur permettra de passer à un tarif de 4,50 €/semaine ou de 0,75 €/jour. Cet abonnement n'est pas cumulable avec un abonnement résident pour une voiture. Certains professionnels bénéficieront également d'un abonnement.

Les conducteurs de deux-roues devront prendre un ticket sur les horodateurs ou via les applications dédiées. En cas de non-paiement, ils s'exposeront à un forfait post-stationnement (FPS) de 37,5 euros en zone 1 et 25 euros en zone 2 ainsi que dans les bois de Boulogne et de Vincennes. Se garer sur un trottoir ou un espace réservé aux vélos est toujours passible d'une amende et d'un enlèvement du véhicule.

Des exceptions sont prévues : la gratuité sera accordée aux deux-roues électriques dotés d'un abonnement 2RM Électrique, mais un ticket devra tout de même être édité. Les soignants à domicile et les personnes handicapées se déplaçant à moto ou en scooter ne paieront pas non plus, parfois sous conditions.