Bercy lance ce lundi une grande campagne de communication pour inciter les Français à déclarer les changements survenant dans leur vie (naissance, mariage, départ à la retraite...) afin d'ajuster leur prélèvement à la source.

Mariage, pacs, arrivée d'un enfant ou chômage. Pour les bonnes comme les moins bonnes nouvelles, nos proches sont bien souvent mis au courant. Dans un campagne publicitaire lancée ce lundi, la direction générale des finances publiques (DGFiP) demande aux Français de partager également ces moments avec elle.

Mieux vaut ne pas attendre

Et cela pour une bonne raison : tous ces changements dans votre vie peuvent influer sur votre taux de prélèvement à la source et jouer sur le montant de votre impôt. « En effet, si le prélèvement à la source varie mécaniquement en fonction de vos revenus, le taux, lui, reste inchangé jusqu'à votre prochaine déclaration l‘année suivante. C'est pourquoi, vous pouvez nous demander à le recalculer et le faire correspondre à votre nouvelle situation : demi-part supplémentaire pour l'arrivée d'un enfant, déclaration commune pour les mariages ou les pacs », livre la DGFiP au Bien Public.

Bercy donne ainsi l'exemple suivant : En 2021, moins de 245 000 naissances ont été déclarées en temps réel pour gérer son prélèvement à la source, pour 738 000 naissances enregistrées sur l'année. Or, une demi-part déclarée en plus est forcément synonyme de réduction de votre impôt. Pour Bercy, « mieux vaut éviter d'attendre de vous faire rembourser un prélèvement trop élevé qui pourrait vous être utile. »

Pour sensibiliser les Français à cette question, la DGFiP lance donc une grande campagne estivale avec affiches et vidéos à l'appuie.

Impôts 2022 : quand toucherez-vous le virement de la DGFiP pour rembourser le trop-payé ?

En cas de promotion ou d'augmentation significative des revenus, mieux vaut là-encore le faire savoir assez rapidement, sous peine d'une mauvaise surprise. « Ceux qui ont une promotion, avec une importante hausse de salaire, ou des autoentrepreneurs qui connaissent une augmentation sensible de leur activité peuvent être amenés à payer plus, explique la DGFiP citée par Le Parisien. Mais mieux vaut prendre les devants pour ne pas avoir une douloureuse à payer à la sortie de l'été. »