La Bourse de Paris a fini en hausse de 0,34% mercredi et battu de nouveaux records avant la décision de la Réserve fédérale américaine sur la mise en œuvre d'une réduction de ses achats d'actifs attendue par le marché.

L'indice parisien a fini à 6.950,65 points, dépassant son record absolu en séance qui remontait au 4 septembre 2000 et battant son record de clôture établi la veille.

La place parisienne a notamment profité ces dernières semaines d'une saison de résultats d'entreprises de bonne facture au troisième trimestre, notamment ceux du secteur du luxe qui représente environ un quart de la cote.

Pour la suite, « le rythme de progression ne va peut-être pas être aussi effréné dans la mesure où l'économie est en transition », note toutefois Benoît Peloille, stratégiste chez Vega IM.

La tendance du jour a été soutenue par l'enquête mensuelle de la société de services aux entreprises ADP qui a dépassé les attentes et montre que « l'économie américaine crée des emplois », observe l'expert.

Le rapport mensuel officiel sur l'emploi qui sera publié vendredi revêtira un « enjeu important » dans le débat sur l'inflation.

En attendant, « la Fed va annoncer une réduction des achats d'actifs qui a été pré-annoncée lors de sa précédente réunion mais au-delà de ça, elle ne devrait pas donner plus d'indices sur un resserrement des taux », qui devrait intervenir dans un second temps, estime M. Peloille.

Au fil des derniers mois, le patron de la Fed, Jerome Powell, a préparé les marchés financiers à une normalisation progressive de la politique monétaire qui a été jusqu'ici très généreuse pour soutenir l'économie pendant la pandémie.

L'énergie fléchit

Côté valeurs, le secteur lié à l'énergie a pâti de la baisse des cours de l'or noir alors que les réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis ont de nouveau augmenté nettement plus que prévu la semaine dernière.

TotalEnergies a perdu 1,75% à 42,91 euros, TechnipFMC 2,39% à 6,36 euros et Vallourec 1,08% à 6,90 euros.