Une étude de la Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques fait un point détaillé sur nos dépenses de santé. On y apprend que le montant moyen de remboursement par l'assurance maladie par an et par ménage est de 5 000 euros.
La Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques (DRESS) vient de publier une étude riche d'enseignements sur l'assurance maladie et son impact sur les inégalités de revenus. On y apprend par exemple que les prestations de l'assurance maladie représentent 40% des revenus de 20% des ménages les plus modestes. Même s'ils reçoivent des remboursements de santé plus importants que ceux reçus par les plus aisés, leur cotisation est quant à elle, 14 fois inférieure à celle des ménages aux revenus plus élevés. « L'assurance maladie publique contribue fortement à la réduction des inégalités de revenu », souligne l'étude. Voici 5 chiffres à retenir de cette enquête.
Chloé FERRERE
Après une licence à l’ESJ Paris puis un master 2 en journalisme à l’IICP, Chloé Ferrere s’est rapidement tournée vers le secteur financier. Après... Lire la suite
Publié le 17 février 2022 à 16h50 - #1Compte anonyme
Quelle magnifique conquête que la Sécurité sociale : "Contribuer selon ses revenus, être soigné suivant ses besoins" , c'était la base sur laquelle elle fût fondée !
« Ce surcroît de montants pris en charge pour les ménages modestes (notamment à l'hôpital) s'explique d'abord par leur état de santé, en moyenne plus dégradé » Le principal problème est là : la France est notoirement mauvaise en prévention santé, et quand on n'anticipe pas les coûts de traitement explosent. La sensation de gratuité (dont tiers payant) contribue aussi fortement à congestionner un système bien pensé à l'origine avec de la médecine de confort et de la médecine de complaisance (des médecins consciencieux se retrouvent à faire des arrêts de travail sous la menace).
Publié le 18 février 2022 à 11h11 - #3Compte anonyme
..... cette remarquable conquête sociale risque d'être laminée, du fait des exonérations des cotisations patronales non-compensées par l'Etat. En venir aux assurances privées serait la pire des choses.