Baisse à 0,50% du taux du Livret A, augmentation des prix de l’électricité ou encore surcoût à prévoir aux péages autoroutiers… Peu de cadeaux pour les particuliers au 1er février.

Le 31 janvier, le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne. Si à terme le Brexit pourrait accroître la facture pour les personnes traversant la Manche, dans l’immédiat rien ne va changer. En revanche, à partir de ce samedi 1er février, d’autres évolutions, bien réelles pour votre porte-monnaie, entrent en vigueur. Florilège des bonnes mais surtout des mauvaises nouvelles.

Le Livret A tombe à 0,50%

Après 3 ans à 0,75%, le taux du Livret A, comme celui du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), passe à 0,50% ce 1er février. Individuellement, la perte est faible : 12 euros d’intérêts en moins pour 4 800 euros placés pendant un an (l’encours moyen sur un Livret A). En revanche, à l’échelle de l’Hexagone, « une baisse d’un quart de point, c’est un milliard d’euros de pouvoir d’achat en moins », nous expliquait début janvier Jacques Savatier, député LREM, fervent opposant au repli de la rémunération du Livret A.

Cousin du Livret A, mais pour les ménages modestes, le Livret d’épargne populaire (LEP) voit également son taux baisser de 0,25 point, pour atteindre 1%. Il en va de même pour celui du Compte épargne logement (CEL) qui passe de 0,50% à 0,25%. En revanche, la rémunération des nouveaux Plans épargne logement (PEL) reste inchangée à 1%.

Hausse de 2,4% du tarif réglementé de l’électricité

A partir de ce samedi, le tarif bleu d’EDF passe au rouge. Le gouvernement a en effet accepté la proposition de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) d’augmenter de 2,4%, toutes taxes comprises, le prix du tarif réglementé de l’électricité. Selon la CRE, cela va entraîner un surcoût moyen de 21 euros par an aux 25 millions de particuliers abonnés au tarif bleu d’EDF.

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Baisse de 3,3% du prix du gaz Engie

En revanche, les abonnés au tarif réglementé du gaz vont eux voir leur facture énergétique diminuer à partir de février, de 3,3% en moyenne. Dans le détail, « cette baisse est de 0,9% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 2% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 3,5% pour les foyers qui se chauffent au gaz », détaille par communiqué la Commission de régulation de l’énergie.

Inflation de 0,85% aux péages

Sillonner les autoroutes va vous coûter également plus cher à partir du 1er février. Comme annoncé mi-novembre, l’Etat et les 7 compagnies concessionnaires se sont mis d’accord pour réévaluer de 0,85% les tarifs aux péages. Il s’agit d’une hausse moyenne, qui dépend de la compagnie autoroutière et donc des voies empruntées. Ainsi, la Sanef, qui exploite principalement les autoroutes en Normandie, dans le Nord et l’Est de la France compte augmenter ses prix de 0,75%. La hausse tarifaire dans les réseaux APRR et AREA (régions du centre et de l’Est) sera de respectivement 0,87% et 1,07%.

Bond de 2,8% pour le prix minimal d’un taxi

Autre hausse à prévoir, celle des taxis. Un arrêté publié le 29 décembre 2019 au Journal officiel prévoit en effet que les tarifs 2020 des taxis s’appliquent au plus tard le 1er février. Ainsi, le prix minimal d’une course passe de 7,10 à 7,30 euros. De plus, la prise en charge (le fait de s'assoir dans un taxi) est désormais plafonnée à 4,18 euros, contre 4,10 euros précédemment. Quant au plafond par kilomètre parcouru, il augmente de 2 centimes à 1,12 euro. Toutefois, pour un trajet d’une heure, le chauffeur ne peut facturer plus de 37,46 euros à ses passagers (contre 36,73 euros auparavant). A noter, pour des trajets au départ ou à destination des aéroports parisiens, de Nice, ou encore de Toulouse, la réglementation fixe un prix plancher. Un tarif minimal qui va augmenter de 2 à 3 euros dans la capitale.

Le jackpot maximal de l’EuroMillions grimpe à 200 voire 250 millions

Les joueurs de l’EuroMillions vont bientôt pouvoir tenter de devenir encore plus riches que riches ! A partir du 4 février, la cagnotte maximale passe de 190 à 200 millions d’euros. Sans gagnant, cette somme sera remise en jeu au maximum durant 4 tirages au sort consécutifs avant d’être forcément remportée ou partagée. Ensuite, une fois les 200 millions liquidés, le nouveau plafond sera rehaussé de 10 millions, à 210 millions d’euros. Et ainsi de suite jusqu’à atteindre 250 millions d’euros. Autre changement, la FDJ et ses homologues partenaires de l’EuroMillions proposeront désormais 3 Méga Jackpots d’au moins 130 millions d’euros par an (contre 2 jusqu’alors).