Pas de redevance TV cette année. Et pas de taxe d'habitation non plus pour les 8 ménages sur 10 qui en étaient déjà exonérés. Ainsi seuls les 20% de foyers les plus aisés ont une dernière taxe d'habitation à régler sur leur résidence principale. Date limite : ce dimanche pour payer sur impots.gouv.fr, afin d'éviter une pénalité.

Une grande majorité de Français n'ont pas reçu d'avis de taxe d'habitation et de redevance TV par courrier cette année. L'avis en question est disponible sur votre espace personnel mais il affiche « 0 euro » à payer. Les locataires de Bercy Gabriel Attal et Bruno Le Maire ont même envoyé un courrier aux contribuables concernés (voir l'illustration ci-dessus) pour souligner ce geste de l'Etat pour le portefeuille des foyers fiscaux.

Les autres ? Les 20% de foyers aux revenus plus confortables qui continuaient à payer la taxe d'habitation depuis 2020 ? C'est la dernière année pour laquelle la taxe d'habitation leur est réclamée pour leur résidence principale. Sont concernés les foyers dont le revenu fiscal de référence (RFR) dépasse les seuils suivants.

Revenus au-delà desquels la taxe d'habitation est due
Nombre de partsRevenu fiscal de référence
128 150 €
1,536 490 €
244 830 €
2,551 085 €
357 085 €
3,563 596 €
469 851 €
4,576 107 €
582 362 €

Vous êtes concerné par cet ultime paiement de taxe d'habitation ? Si vous n'avez pas adhéré au prélèvement à l'échéance (paiement dans ce cas programmé pour le 25 novembre), ou si vous n'avez pas mensualisé ce paiement, la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) vous laisse jusqu'à ce dimanche 20 novembre pour payer en ligne, sur impots.gouv.fr. Au-délà, vous êtes susceptible de payer des pénalités de retard, soit une majoration de potentiellement 10% de la somme due.

Une taxe d'habitation limitée aux résidences secondaires en 2023

Cet impôt local perdure à 100% pour les logements autres que la résidence secondaire, en tant que « taxe d'habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l'habitation principale » (THRS). Si vous avez l'une des 3 millions de résidences secondaires que compte la France, environ, vous continuerez à payer cet impôt en 2023.