Si le montant prélevé à la source en 2019 est supérieur à la réalité de votre impôt, vous serez remboursé par le fisc probablement entre le 24 juillet et le 7 août prochain. A l'inverse, si vous n'avez pas assez payé en 2019, le montant à régler sera prélevé à partir du 25 septembre.

Vous avez probablement déjà rempli votre déclaration de revenus 2019. Voici donc ce qui va se passer dans les semaines à venir. Dans un communiqué diffusé ce jeudi, le ministère de l’Action et des Comptes publics indique que les contribuables qui ont payé trop d'impôts via le prélèvement à la source en 2019, ou suite à réductions ou crédits d’impôt, seront crédités d’un remboursement entre le 24 juillet et le 7 août. Dans le cas où votre impôt calculé est égal aux sommes déjà prélevées à la source l'an dernier, vous n’avez plus rien à faire.

En revanche, si vous devez une somme à l’administration fiscale, elle sera prélevée en une fois à partir du 25 septembre pour une somme inférieure ou égale à 300 euros, et en quatre fois pour une somme supérieure les 25 septembre, 26 octobre, 26 novembre et 28 décembre.

« Pour que l’ensemble de ces opérations se déroule au mieux, il est essentiel de vous assurer au plus vite que le compte bancaire connu de l’administration fiscale est le bon », prévient Bercy. Pour être certain que le compte bancaire connu du fisc est bien le bon - ou le renseigner s’il n’y en a pas -, rendez-vous dans votre espace en ligne sur impots.gouv.fr à la rubrique « Gérer mon prélèvement à la source ». C’est ce compte qui sera utilisé pour effectuer vos éventuels remboursements ou prélèvements, explique Bercy. Vous pouvez aussi faire la démarche par téléphone au 0 809 401 401 (appel non surtaxé), ou auprès de votre centre des impôts.

Vous avez jusqu’au 1er juillet inclus pour modifier vos coordonnées en cas de remboursement, et jusqu’au 11 septembre inclus, dans le cas d’un prélèvement.

Impôts : les 10 nouveautés de la déclaration 2020

La déclaration 2020 pour les revenus de 2019 a été particulière en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus. Bercy avait été contraint de revoir le calendrier de la campagne annuelle, en repoussant le lancement et les dates limites.