Crédit Agricole : un taux minimum supérieur à celui de l'Afer sur la gamme Predissime 9

Crédit Agricole Assurances a dévoilé des taux en hausse d'un demi-point. Le contrat phare Predissime 9 Série 2 et l'ensemble de la gamme Predissime 9 qui a été en tête de gondole pendant des années servent un taux de base de 2,40%, avec bonification possible.

L'année 2023 restera peut-être dans les annales comme celle de l'inversion des normes sur le marché de l'assurance vie. Ou comme une exception. Mais toutes les banques qui ont communiqué leurs taux 2023 ont dévoilé des hausses franches, parfois autour ou à 3%, pour leurs contrats « grand public » en cours de commercialisation. Symboliquement, le contrat Afer, qui donne habituellement le « la » de tout le marché et sert de référence de comparaison est donc plus bas que tous les contrats bancaires (ou presque) connus à ce stade avec son rendement annuel de 2,22%.

Assurance vie : l'année où l'Afer n'obtient pas la moyenne

Les rendements du Crédit Agricole ne sont pas les meilleurs en 2023 dans la catégorie contrats bancaires. Mais avec un taux de base de 2,40% sur Predissime 9 et Predissime 9 Série 2, cela suffit pour dépasser l'Afer cette année, tout en se situant probablement en dessous de la moyenne globale du marché, attendue autour de 2,50%.

Jusqu'à 3,20% selon la part de risque sur le contrat

Ce taux de base était de 1,90% l'an passé (sur Predissime 9 Série 2 comme sur le fonds en euros de son prédécesseur Predissime 9) et remonte donc d'un demi-point. Sur Predissime 9 Série 2, nouveau contrat « grand public » du Crédit Agricole, la rémunération peut être bonifiée en fonction de la part d'unités de compte (UC) dans le contrat : 2,80% à partir de 30% d'UC et 3,20% à partir de 50%.

Cette hausse, qui répond sans ambiguïté aussi au maintien durable du Livret A à 3%, est possible du côté de Prédica (filiale d'assuance vie du groupe dédiée aux contrats bancaires, LCL et Crédit Agricole) grâce aux imposantes provisions des dernières années : « Cette année encore, nos compagnies ont conservé d'importantes réserves pour protéger les assurés et faire face à des situations imprévisibles, commente Nicolas Denis, directeur général de Crédit Agricole Assurances, dans le communiqué. Aussi, grâce à ces réserves, nous pouvons comme l'année dernière relever significativement la rémunération du support en euros de nos clients, tout en préservant sa compétitivité dans la durée. »

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