Ce dimanche, les Français votent pour le second tour de l'élection présidentielle. L'occasion de revenir sur les propositions des deux candidats en lice sur la fiscalité de l'assurance vie.

Aucune révolution à attendre pour les épargnants en assurance vie. Parmi les propositions évoquées par les deux qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, on ne retrouve pas de changement significatif concernant la fiscalité de l'assurance vie.

Emmanuel Macron pour ne rien changer

Le président sortant est partisan de la stabilité fiscale au rayon épargne. Rien ne changera, promet-il, pour la fiscalité de l'assurance vie en cas de réélection. Aux assises de l'Afer, il a fait savoir, via son représentant le député Laurent Saint-Martin, qu'il ne souhaitait pas intégrer l'assurance vie à la succession. « Il n'y aura pas d'augmentation des droits de succession, il y aura même des allègements », avait même indiqué Laurent Saint-Martin à cette occasion.

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Marine Le Pen veut créer un fonds souverain

La candidate au Rassemble National qui a récolté 23,1% des voix au premier tour de l'élection présidentielle, elle aussi, prône une stabilité du régime fiscal de l'assurance vie, mais pas seulement.

Si elle est élue, la candidate d'extrême-droite souhaite la création d'un fonds souverain (« fonds souverain français ») alimenté par l'épargne des Français, en promettant des rémunérations à taux fixe à 2%, lesquelles augmenteraient en fonction de la durée de détention. Ce fonds serait géré par la Caisse des dépôts et serait investi dans les infrastructures et les nouvelles technologies.

La fiscalité de l'assurance vie en cas de retrait