Dans un communiqué publié jeudi 6 août, Aviva France déclare enregistrer une forte croissance de ses activités. L’assureur indique notamment avoir « surperformé » le marché de l’assurance-vie.

Pour ce premier semestre 2015, Aviva France annonce un résultat opérationnel en hausse de 9% à 306 millions d’euros pour ses activités vie, dommages et santé. Une « forte » croissance que l’assureur associe notamment à une surperformance de sa part sur le marché de l’assurance-vie : atteignant 3 milliards d’euros sur le premier semestre 2015, sa collecte a en effet grimpé de 17%, « contre 8% pour le marché », indique Nicolas Schimel, DG d’Aviva France. Et ce « malgré un environnement de taux bas qui affecte la rentabilité des encours vie de l’ensemble des assureurs. » Dans ce contexte, l’assureur se félicite du développement de son encours en unités de compte, dont la part passe en un an de 25% à 27% de la collecte sur la période. Une proportion qu’il note « en hausse sur l’ensemble des lignes d’activité vie : UFF, Afer, Antarius et Aviva Vie. »

Nouveau produit assurance emprunteur

Sur les autres pans de son activité, Aviva France signale aussi un développement « significatif » sur le marché de la prévoyance, avec une production en hausse de 7% et une progression de 24% de ses nouvelles affaires (en valeur). L’assureur en profite aussi pour rappeler le lancement d’un nouveau produit d’assurance emprunteur, « plus complet et plus compétitif en réponse à l’opportunité qu’offrent les nouvelles dispositions de la loi Hamon. » Sans toutefois avancer de chiffres à ce stade.

Côté dommages et santé, Aviva France annonce un chiffre d’affaires de 842 millions d’euros au 30 juin 2015, en progression de 4,5% par rapport au premier semestre 2014, grâce au « dynamisme du réseau d’agents généraux ».

La compagnie clôt son communiqué en affirmant poursuivre ses investissements dans « l’économie réelle ». Aviva rappelle à ce sujet s’être « engagée en juin dernier avec son partenaire Afer à réaliser en moins d’un an 1 milliard d’euros d’investissements supplémentaires dans les PME françaises ».