Rachetée fin 2018 par PretUp, la plateforme de crowdfunding Unilend est-elle en train de sortir la tête de l’eau ? C’est le message qu’essaie de faire passer son acquéreur. Elle vient d’avoir l’autorisation de l’Autorité des marchés financiers (AMF) d’émettre des minibons.

PretUp - en reprenant en décembre 2018 sa concurrente Unilend en liquidation judiciaire - est-elle sur le point de réussir son pari, à savoir profiter de la notoriété d’Unilend sur le marché du crowdfunding pour accroitre ses volumes ? C’est en tout cas ce que laisse penser la plateforme nancéenne. « Après plusieurs mois d’intégration informatique et d’attente réglementaire pour la reprise d’activité, nous avons relancé les nouveaux financements en mai 2019 », explique ainsi, dans récent communiqué, Fabien Michel, à la tête d’Unitup, l’entité qui relie Unilend et PretUp.

Depuis, entre juin et décembre 2019, Unilend a lancé 28 nouveaux projets pour un montant total de 2,1 millions d’euros, assure son repreneur. En 2020, pour accroitre les fonds levés, Unilend pourra s’appuyer sur l’agrément de Conseiller en Investissements Participatifs (CIP) décroché par Unitup fin 2019 auprès de l'AMF. Cela va en effet lui permettre de proposer des campagnes en minibons – sortes d’obligations pour les plateformes de crowdfunding – et ainsi d’attirer de plus gros investisseurs souhaitant miser plus de 2 000 euros par projet.

Outre le lancement de nouveaux projets sur Unilend, Unitup indique également avoir assuré la continuité des prêts intermédiés par la plateforme avant son rachat. « Dès la reprise d’Unilend en décembre 2018, nous avons continué le suivi des dossiers en cours, le recouvrement de 70 prêts se sont terminés cette année », détaille ainsi Fabien Michel.

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