La banque Natixis a dégagé au troisième trimestre un bénéfice net de 281 millions d'euros, en hausse de 27% sur un an, porté notamment par la progression du pôle épargne (assurance, gestion d'actifs et banque privée).

La filiale cotée du groupe BPCE a vu son produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d'affaires) progresser de 3% à 1,86 milliard d'euros.

C'est le pôle épargne qui affiche la plus forte progression (+16% à 689 millions d'euros), grâce à la contribution de tous les métiers, alors que la banque de grande clientèle (banque commerciale, financements structurés, marchés de capitaux..) souffre d'une base de comparaison élevée (-9% à 674 millions d'euros), selon le communiqué.

Le pôle services financiers spécialisés a vu ses revenus légèrement baisser de 1% (à 306 millions d'euros) « dans un contexte économique français difficile ». Sur le trimestre, le coût du risque (provisions face aux risques d'impayés) a nettement baissé de 37%, à 61 millions d'euros. La banque a également renforcé sa solvabilité et publie un ratio de fonds propres « dur » (apports des actionnaires et bénéfices mis en réserve rapportés aux crédits consentis) de 11,5% à fin septembre.

Des choix stratégiques « confortés »

« La solidité financière de Natixis, illustrée encore ce trimestre par la forte capacité à créer du capital disponible, conforte nos choix stratégiques dont celui résolu de notre modèle asset light et notre politique de distribution », a commenté le directeur général Laurent Mignon dans le communiqué.

Sur les neuf premiers mois de l'année, la banque a amélioré sa rentabilité et affiche un ROTE (rentabilité des capitaux propres) de 9,8%. Elle vise un ROTE entre 11,5% et 13% en 2017.

Soumise comme les autres grandes banques européennes à la revue de qualité des actifs et aux tests de résistances de la BCE fin octobre, Natixis a estimé que l'issue de ces exercices confirmait sa politique de distribution de dividende et sa stratégie d'investissement.