La banque Natixis a enregistré au deuxième trimestre un bénéfice net de 333 millions d'euros, en hausse de 29% sur un an et supérieur aux attentes des analystes, porté par la progression de tous ses métiers.

La filiale cotée du groupe BPCE indique également dans un communiqué avoir fermé ce trimestre sa GAPC, (gestion active des actifs cantonnés), structure de défaisance où elle avait cantonné les actifs toxiques hérités de la crise. Hors GAPC, Natixis a dégagé un bénéfice net de 367 millions d'euros sur le trimestre. Natixis relève que l'introduction en Bourse en mai de 59% du capital de sa filiale, l'assureur-crédit Coface, n'a pas eu d'impact sur ses résultats.

Entre avril et juin, la banque a enregistré un produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d'affaires) de 2,02 milliards d'euros (+9%) dont 1,82 milliard pour ses métiers cœurs (banque de grande clientèle, épargne et services financiers spécialisés), en hausse de 13%. Les revenus de la banque de grande clientèle progressent ainsi de 17%, à 794 millions d'euros, « portés par de très bonnes performances sur les marchés de capitaux » quand ceux des services financiers spécialisés (affacturage, crédit à la consommation...) augmentent de 2% à 318 millions d'euros.

Dans le pôle épargne, l'activité croît de 14%, à 710 millions d'euros, grâce notamment à la bonne performance de la gestion d'actifs (+15%).

Ces résultats s'entendent hors éléments exceptionnels et pro forma de l'opération de cessions des certificats coopératifs d'investissement (CCI) détenues dans les Caisses d'Epargne et les Banques Populaires, annoncée l'an dernier pour simplifier le lien capitalistique entre Natixis et BPCE, précise le groupe.

Sur le trimestre, le coût du risque (provisions face aux risques d'impayés) est en outre en baisse de 15% sur un an, à 82 millions d'euros. « Les bonnes performances commerciales de nos métiers cœurs et l'amélioration continue de notre efficacité opérationnelle génèrent des résultats qui nous situent en avance sur le rythme de notre plan stratégique », estime Laurent Mignon, le directeur général du groupe, cité dans le communiqué.