La redevance TV s'apprête à disparaître. Emmanuel Macron et Marine Le Pen, les deux finalistes de la présidentielle, ont indiqué qu'ils entendaient mettre fin à cet impôt. Les ménages redevables vont ainsi économiser 88 euros, voire même 138 euros en métropole !

C'est donc Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui s'affronteront le dimanche 24 avril au second tour de l'élection présidentielle. Si leur programme est très différent, il y a au moins une promesse qu'ils partagent en cas d'élection à la présidence de la République : la suppression de la redevance TV.

Pour sa première sortie publique en tant que candidat à la présidentielle, le 8 mars, Emmanuel Macron a proposé de supprimer la redevance audiovisuelle. Une décision « cohérente avec la suppression de la taxe d'habitation », l'une des mesures-phares de sa campagne en 2017. Cette dernière est une réalité pour 80% des ménages et le sera en totalité l'an prochain pour les ménages les plus aisés. Elle aura permis un gain de 40 milliards d'euros pour 30 millions de ménages sur le quinquennat précédent, d'après le ministère des Finances.

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Comment remplacer la redvance TV ?

Un manque à gagner auquel il faudra donc ajouter les 3,2 milliards d'euros par an que rapporte la redevance audiovisuelle. En 2022, les foyers redevables en France métropolitaine vont devoir payer 138 euros de redevance TV, tandis que les habitants des départements d'outre-mer règlent 88 euros à ce titre. Le fruit de cet impôt sert à financer les chaînes de TV et de radio du secteur public, comme France Télévisions, Radio France, Arte ou France Médias Monde (France 24, RFI...).

Tout comme Emmanuel Macron, Marine Le Pen veut également mettre un terme à la redevance TV. Il s'agit de la 6ème mesure de son programme. Mais par quoi remplacer cet impôt ?

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a évoqué la piste d' « un budget voté pour cinq ans », auquel « on ne peut pas déroger » pour garantir à l'audiovisuel public « ses moyens », « son indépendance » et « de la visibilité sur le long terme ». De son côté, la candidate du Rassemblement National entend privatiser l'audiovisuel public. Plus de problème de financement donc.

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