Des placements sans risque pour anticiper la baisse du taux du Livret A ; des délais d'indemnisation plafonnés pour les assurances auto et habitation ; l'encadrement des loyers qui prend fin... Voici les 3 infos immanquables de ce mercredi 4 avril.

Des placements sécurisés qui rivalisent avec le Livret A

Dans un contexte financier en évolution, des produits d'épargne sécurisés émergent, affichant des taux rivalisant avec celui du Livret A. Parmi ces alternatives figure le Carré Bleu du Crédit Agricole, promettant un taux brut de 3,40% sur quatre ans. A court terme, leur rendement net après imposition est inférieur à celui du Livret A. Mais ils pourraient s'avérer plus rentables à moyen terme, notamment lorsque les taux des livrets réglementés baisseront en 2025. Ces produits, combinant les avantages d'un plan d'épargne logement et de comptes à terme, sont donc une option intéressante pour les épargnants recherchant sécurité et rendements potentiels. Focus sur ces placements sécurisés qui font de l'ombre au Livret A.

Vers une régulation des délais d'indemnisation en assurance

Bruno Le Maire vient de l'annoncer : le gouvernement souhaite mettre en place des délais maximums d'indemnisation pour les assurances auto et habitation. Cette mesure, prévue dans la loi Pacte 2, fixerait un délai maximum de six mois pour l'indemnisation après un dommage, et de deux mois en l'absence de nécessité d'expertise. Une manière de mettre la pression sur les assureurs face aux délais observés, notamment, à l'occasion de catastrophes naturelles. L'annonce en détail.

L'encadrement des loyers, une protection pour les locataires jusqu'à quand ?

Avec la fin du dispositif du « bouclier loyer », plafond mis en place pour limiter provisoirement l'augmentation de l'indice de référence des loyers (IRL) à 3,5%, les locataires s'interrogent sur l'avenir de leur loyer. Cette mesure, qui a pris fin le 31 mars, a joué, en effet, un rôle clé dans la protection contre les augmentations exorbitantes. A court terme, elle devrait continuer à produire ses effets. Mais à partir de mi-juillet 2024, les locataires pourraient faire face à des hausses plus significatives. On vous explique.