Trois mots : c’est ce qui distingue, sur les emballages de produits alimentaires, la DLC de la DDM. Pourtant, comprendre la différence entre les deux est important pour éviter les intoxications. Explications.
« A consommer jusqu’au… ». Tout le monde connaît cette mention qui, accompagnée d’une date, figure sur nombre d’aliments préemballés. Il s’agit, dans la nomenclature officielle, de la date limite de consommation (DLC). Elle peut parfois être remplacée par une autre mention : « A consommer de préférence avant le… ». Il s’agit alors d’une « date de durabilité minimale » (DDM). Comprendre ce qu’elles signifient, et en quoi elles sont différentes, est nécessaire pour « éviter tout risque d’intoxication », explique la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans une récente fiche pratique.
On ne rigole pas avec la DLC !
Principale différence : la DLC est une limite impérative, au-delà de laquelle le produit est considéré comme périmé et potentiellement dangereux pour la santé. Elle s’applique de fait surtout aux denrées à conserver au réfrigérateur, car périssables du point de vue microbiologique : la viande fraîche, la charcuterie, les plats cuisinés frais et certains produits laitiers (laits frais, crèmes fraîches, etc.).
Rappel : si la DLC approche ou est dépassée, il ne faut surtout pas congeler le produit pour le consommer plus tard.
Vincent MIGNOT
Après une maîtrise d’Histoire puis une maîtrise en Sciences de l’information et de la communication, Vincent MIGNOT devient journaliste en... Lire la suite