Ecologique, pratique, mais coûteux, les vélos à assistance électrique s'ouvrent à la location longue durée (LDD), qui permet de mensualiser lé dépense. Une formule attractive, à condition d'en connaître les angles morts.

De 1 000 euros à 5 000 euros et plus... Si acheter un vélo à assistance électrique (VAE) est sans conteste une bonne idée pour réduire votre empreinte carbone et le coût de vos déplacements quotidiens, le ticket d'entrée peut être élevé, notamment si vous optez pour un modèle haut de gamme, ceux qui apportent le meilleur compromis entre l'esthétique, le confort d'utilisation et l'autonomie.

Pour faciliter l'accès à ces vélos high-tech, des entreprises privées, mais également certaines collectivités locales, proposent des offres de location longue durée. En échange de 20 à 45 euros mensuels, vous pouvez ainsi accéder aux joies du vélo électrique. Attention, ces formules comportent aussi quelques pièges, qu'il vaut mieux anticiper. 60 millions de consommateurs a fait le point sur le sujet.

« 300 000 vélos sont dérobés chaque année, et rarement retrouvés »

N'oubliez pas l'assurance !

Populaires et coûteux, les VAE sont une cible de choix pour les voleurs de vélos. Et ils sont nombreux : « (...) 300 000 vélos sont dérobés chaque année, et rarement retrouvés », rappelle 60 millions de consommateurs. Dans ce cas de figure, évidemment, il vous faudra rembourser le prix du vélo au loueur.

Pour éviter d'en arriver là, il s'agit donc de ne pas mégoter sur le prix de l'antivol. Il est aussi conseillé d'ajouter au prix de la location mensuelle celui, compris entre 5 et 8 euros par mois, d'une assurance contre le vol et les dommages.

Certains loueurs privés intègrent une assurance dans le coût de location. Mais là, vous risquez de subir, en cas de souci, des franchises de plusieurs centaines d'euros.

Attention aux frais d'entretien !

Certes, le budget entretien d'un VAE n'a rien à voir avec celui d'une automobile. Néanmoins, comptez de 50 à 100 euros pour le prix d'une révision annuelle chez un vélociste, et plus si certaines pièces d'usure (freins, transmission, câbles) doivent être changées. Et souvenez-vous que certains loueurs vous imposent d'entretenir régulièrement le vélo.

Des pénalités en cas de dégâts

Comme toute formule de location, la LDD vous engage à rendre le VAE en bon état. L'usure légitime sur les pneus ou les freins n'entraîne pas de pénalité, en revanche tous les dégâts liés à une chute ou un manque de soin (les rayures, la casse des phares, etc.) vous seront facturés au moment de la restitution.