Le ministre de l'Économie a annoncé ce vendredi 21 avril que le gouvernement avait acté la fin des boucliers tarifaires pour le gaz et l'énergie. Le premier prendra ainsi fin cette année, le deuxième en 2025. En revanche, Bruno Le Maire réclame aux fournisseurs d'énergie une simplification des factures adressées à leurs clients.

Mauvaise nouvelle pour les ménages français. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a confirmé ce vendredi la fin des boucliers tarifaires pour le gaz et l'électricité, respectivement avant la fin de l'année et d'ici 2025 pour l'électricité. « Il faut sortir de la politique du chéquier et du Quoi qu'il en coûte, qui ont été exceptionnellement efficaces », a fait savoir le ministre.

Bruno Le Maire a déclaré que les prix du gaz avaient retrouvé leur niveau d'avant-crise à 50 euros du mégawatt heure et qu'il n'y avait donc « pas de raison de maintenir ce bouclier ».

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Des boucliers qui ont coûté 24 milliards d'euros en 2022

En revanche, les prix de l'électricité ne sont pas encore tout à fait revenus à la normale. Je nous donne deux ans pour en sortir, début 2025 », a détaillé le ministre. Pour rappel, l'État avait bloqué le tarif réglementé (TRV) du gaz en octobre 2021 et limité l'évolution du tarif réglementé de l'électricité à 4% en 2022. Et début 2023, le gouvernement limitait la hausse moyenne des TRV à 15%. Au micro de LCI, Bruno Le Maire a rappelé que ces mesures avaitent « coûté 24 milliards d'euros à l'État en 2022 »

« Sortir des boucliers doit se faire progressivement pour ne pas inquiéter nos compatriotes », a encore assuré le patron de Bercy. Il demande par ailleurs aux fournisseurs de « simplifier les factures » dont la lisibilité est parfois trop complexe.

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Pour Bruno Le Maire, la fin des boucliers tarifaires, mais également des chèques exceptionnels, devrait permettre d'économiser 30 milliards d'euros en 2025. De l'argent qui servira avant tout « au désendettement de la France », selon le ministre de l'Économie.

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