Environ 915 euros en moyenne en 2019 : la fiscalité pèse pour près d’un tiers des dépenses d’énergie des ménages français, et continue à augmenter. Explications.

CSPE, CTA ou encore TCFE sur l’électricité ; TICPE pour l’essence et le gazole… On le sait, l’énergie fait partie des biens de grande consommation les plus taxés. Jusqu’à quel point ? Selon un document annexé au Projet de loi de finances (PLF) pour 2021, repéré par Capital, la fiscalité représente près de 30% de la facture énergétique annuelle totale des ménages. Soit 915 euros, en moyenne, par foyer.

Dans le détail, c’est la « taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques » (TICPE), celle qui pèse sur les carburants, qui représente l’essentiel de cette somme : les deux tiers précisément, soit 670 euros par an. L’énergie dépensée au domicile (alimentation électrique, eau chaude, chauffage) représente, elle, une facture annuelle de 245 euros par foyer. Ces deux montants ont tendance à augmenter : +120 euros en moyenne en 6 ans pour le carburant, +60 euros pour le logement.

2,2% du revenu annuel des ménages

Au total, ces taxes énergétiques représentent environ 2,2% du revenu annuel des ménages. Une moyenne là encore, car dans les faits, ce poids est beaucoup plus élevé chez les ménages les plus modestes (4,5%) que chez les plus aisés (1,3%). Le niveau de revenus n’est pas le seul facteur d’inégalités. Le lieu de vie joue également. Entre un ménage vivant en zone rurale et un autre dans l’aire urbaine de Paris, l’exposition à la fiscalité énergétique varie presque du simple au double : 1 160 euros pour le premier, 665 euros pour le second.

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