La banque mutualiste a annoncé le lancement prochain d'un nouveau contrat d'assurance habitation à bas prix. L'objectif : « Permettre aux Français de maintenir un niveau d'assurance satisfaisant dans un contexte de hausse durable des prix de l'assurance. »

Bonne nouvelle pour tous les propriétaires et locataires français : le Crédit Agricole va lancer en juin 2024 « une assurance Eko sur l'offre habitation », a annoncé mardi Guillaume Oreckin, directeur général de Pacifica, la branche dommages de Crédit Agricole Assurances, au cours d'une conférence de presse rapportée par Les Échos. L'objectif : « Permettre aux Français de maintenir un niveau d'assurance satisfaisant dans un contexte de hausse durable des prix de l'assurance. »

Ce n'est pas la première fois que Crédit Agricole propose ce type de produit. Fin 2022, la banque mutualiste avait déjà lancé une assurance habitation à 6 euros par mois, réservée aux locataires de moins de 31 ans habitant un studio ou un deux pièces. Une offre particulièrement compétitive, puisqu'elle revient à 72 euros par an, contre 268 euros en moyenne selon la Fédération France Assureurs. Et ce faible prix n'amène en aucun cas « de rabais sur les garanties », affirme Nicolas Denis, le directeur général de Crédit Agricole Assurances.

Aller vers du reconditionné pour abaisser le coût de l'indemnisation

Cette nouvelle offre répond à différentes problématiques actuelles. D'un côté, l'inflation rogne le pouvoir d'achat des consommateurs. En face, la hausse des sinistres climatiques fait grimper la facture pour les assureurs. Pacifica veut donc « mieux étager la réponse prix ». « On aura la formule Eko, après on aura une formule équilibre et on gardera notre « flagship » [basé sur] le rééquipement à neuf, tous biens tous âges », précise Guillaume Oreckin.

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Si les contours exacts de cette nouvelle offre ne sont pas encore connus, elle s'adressera aussi bien aux locataires qu'aux propriétaires. Elle s'appuiera sur la volonté de « plus réparer et d'aller vers du reconditionné » pour abaisser le coût de l'indemnisation des sinistres, sur le modèle de l'usage des pièces recyclées dans les réparations automobiles. Une démarche « plus facile sur les produits électroniques, où les filières sont bien organisées » mais « plus compliquée sur l'électroménager », explique Guillaume Oreckin.