BUX vient d'obtenir son enregistrement en tant que Prestataire sur Actifs Numériques (PSAN) auprès de l'AMF. Dès 2023, les utilisateurs français du néo-courtier pourront par conséquent échanger plus de 58 actifs numériques à moindre frais.

Plusieurs mois. C'est le temps qu'il aura fallu au néo-courtier BUX pour convaincre l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) de lui accorder le très convoité statut de Prestataire sur Actifs Numériques (PSAN), indispensable pour commercialiser des services de gestion d'actifs numériques en France.

BUX, qui proposait déjà l'échange de cryptomonnaies aux Pays-Bas, en Belgique, en Espagne, en Italie et en Irlande, devrait par conséquent développer cette nouvelle branche de son activité en France « dès le début de l'année prochaine », peut-on lire dans un récent communiqué de presse.

Une fois l'offre lancée, les utilisateurs français pourront acheter et vendre plus de 58 crypto-actifs via l'application de trading BUX Zero. L'occasion pour eux de « construire un portefeuille diversifié », veut croire BUX, qui propose également l'achat d'actions européennes et américaines ainsi que des ETFs.

« Nous sommes convaincus du potentiel des cryptoactifs dans un portefeuille diversifié et sommes ravis de pouvoir offrir à nos utilisateurs français la possibilité d'investir directement dans les actifs numériques », a notamment déclaré Jean-Philippe Fabre, Responsable France & Risk Officer au sein de BUX.

Zéro commission ?

Côté tarifs, le néo-courtier européen prévoit une commission de 0,5% pour chaque transaction réalisée en cryptos. Avec, toutefois, une exception pour les utilisateurs qui détiennent au moins 1 000 jetons BUX. Ces derniers pourront en effet trader des cryptos « sans commission », indique BUX.

A ce jour, près d'un quart (25%) des nouveaux utilisateurs de BUX investissent en crypto, selon les données de la fintech. Pourtant, l'année 2022 n'a pas été favorable au marché des cryptos-actifs. Plombé par l'inflation, la guerre en Ukraine et la chute de la plateforme FTX, le bitcoin enregistre ainsi 62% de baisse sur 1 an.

Malgré les soubresauts des cryptos, l'appétit des néo-courtiers pour cette nouvelle classe d'actifs ne s'est pas démenti en 2022 avec, notamment, le lancement d'une nouvelle offre d'investissement en cryptomonnaies par la fintech allemande Trade Republic, qui se trouve justement être l'un des principaux concurrents de BUX.

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