La loi Macron n’a pas révolutionné l’épargne salariale. Mais ce texte a porté une large série de mesures visant à simplifier et à favoriser ces dispositifs. Les mesures phares sont-elles comprises et bien accueillies de la part des salariés ? Quelques éléments de réponse dans une étude Harris Interactive pour le Club de l’épargne salariale.

Jusqu’à présent, lorsqu’un salarié bénéficiant de l’intéressement n’indique pas comment l’utiliser, la prime lui est versée directement, et donc soumise à l’impôt sur le revenu. A partir du 1er janvier prochain, suite à l’entrée en vigueur de la loi Macron, la prime d’intéressement sera versée par défaut sur le Plan d’épargne entreprise (PEE), sauf indication contraire du salarié. Un principe qui était déjà valable pour la participation.

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L’institut Harris interactive a sondé un panel de salariés bénéficiaires sur les mesures phares de la loi Macron concernant l’épargne salariale (1), dont le versement par défaut de l’intéressement sur le plan d’épargne salariale. Si une majorité de sondés ne voient pas de quoi il s’agit (56%), les personnes ayant entendu parlé de cette nouveauté estiment que c’est une « bonne chose » à 63%. Ce score grimpe à 75% lorsqu’Harris Interactive pose uniquement la question à des salariés ayant investi dans l’épargne salariale au cours des douze derniers mois.

Harris Interactive a interrogé son panel sur une seconde mesure : l’alignement des dates de paiement pour l’intéressement et la participation, vu comme positif à 67% même si près de 7 sondés sur 10 ne savent pas de quoi il s’agit.

(1) Etude réalisée du 3 au 14 septembre 2015 auprès d’un échantillon « représentatif » de 300 salariés ayant accès à un dispositif d’épargne salariale.