En période de crise, les femmes plébiscitent davantage l’épargne que leurs homologues masculins, selon une étude publiée ce matin par Generali et Terrafemina. Elles sont très majoritaires à opter pour une épargne sûre, sans risque, afin de protéger leurs proches.

L’assureur Generali et le site féminin Terrafemina se sont associés pour la troisième année consécutive pour publier leur Observatoire des femmes et de l’assurance (1). Le baromètre 2013 s’est plus spécifiquement intéressé à l’épargne des femmes en contexte de crise. Le principal enseignement tiré de ce sondage est que les femmes se sentent sensiblement plus touchées par la crise que les hommes (97% chez les femmes contre 94% chez les hommes).

Privilégier un rendement minimum sans risque

Ce manque d’optimisme de la part de la gente féminine serait « propice à la prévoyance et à l’épargne » résume le communiqué commun de Generali et Terrafemina, sans préciser si l’épargne des femmes a réellement augmenté. Toutefois, leurs sujets de préoccupation sont identifiés : la protection de la santé des proches, la préservation de l’équilibre de la vie familiale et l’éducation des enfants sont les trois grandes sources d’inquiétudes des femmes.

La préparation de la retraite est ce qui les inciterait le plus à épargner (40% contre 35% chez les hommes). De même, la protection de leurs proches est une raison d’épargner pour les femmes, selon ce sondage (35% contre 25% des hommes). A contrario, faire fructifier son épargne et bénéficier d’avantages fiscaux ne sont pas des incitations à l’épargne pour les sondées (respectivement 14% et 4% contre 19% et 8% chez les hommes) puisque 84% d’entre elles opteraient plutôt pour un produit avec un rendement minimum mais sans risque de perdre les sommes épargnées (une proportion qui descend à 77% chez les hommes).

(1) Sondage réalisé par l’institut CSA.