La plateforme de streaming du mastodonte de l’animation (et plus largement du divertissement) débarque finalement en France dès le 24 mars. A 6,99 euros par mois, ou 69,99 euros par an. La guerre des prix, et du catalogue, est lancée !

« Quelqu'un, quelque part a eu le bras long (ou a appuyé sur un bouton) : Disney+ sera lancé plus tôt que prévu en France ! » annonce ce matin Disney sur Twitter. « Votre nouveau service de streaming, disponible dès le 24 mars. » Au lieu du 31 mars, comme annoncé précédemment. Le site « DisneyPlus » permet pour l’heure uniquement de renseigner votre adresse mail pour vous « tenir informé ».

En avançant sa date de lancement, Disney+ a aussi officialisé son offre tarifaire : « 6,99€ par mois ou 69,99€ pour un an. Tout inclus à petit prix, aucune publicité, aucun supplément », promet la plateforme, sans livrer plus de détails sur les conditions d’engagement pour bénéficier du tarif annuel, qui permet d’économiser près de 14 euros par rapport à un abonnement mensuel conservé pendant un an. Pour ce tarif, Disney+ est accessible sur 10 appareils pour télécharger des contenus, et sur 4 écrans en simultané.

L’abonnement à l’année n’est pas la règle

Le choix d’afficher un tarif annuel n’est pas la norme sur ce marché désormais ultra concurrentiel de la vidéo à la demande. Netflix ? Le précurseur de la SVOD (vidéo à la demande avec abonnement) base son modèle sur l’abonnement mensuel à 7,99 euros sans engagement (11,99 euros pour le forfait « standard », pour 2 écrans). Soit près de 96 euros sur un an, ou 88 euros en profitant du mois gratuit à la souscription.

OCS ? A partir de 9,99 euros, sans engagement avec un mois offert, et pour 2 écrans en simultané. Ce qui revient nécessairement à plus de 100 euros par an. Apple TV ? 4,99 euros par mois, soit près de 60 euros par an. Amazon Prime ? Le service « tout compris » d’Amazon (vidéo, e-books, musique, livraison en un jour ouvré…) est accessible à 5,99 euros par mois, ou 49 euros par an. Niveau prix, Amazon et Apple sont donc les seuls « mieux-disants » que Disney+.

L’avantage de la profondeur de catalogue

Géant mondial du divertissement, Disney possède évidemment les studios Disney mais aussi 20th Century Fox (qui devrait devenir 20th Century Studios), Disney Pixar, Lucasfilm, Marvel… Et le groupe Disney s’étend aussi au-delà de l’animation et de l’audiovisuel, avec des médias, les parcs d’attraction, les produits dérivés, etc.

La taille du groupe donne immédiatement à Disney+ un avantage indéniable concernant la profondeur du catalogue. Au-delà du prix, c’est le principal argument commercial de la firme américaine, qui promet en outre de « nouvelles séries et films exclusifs des studios Disney, Pixar, Marvel, Star Wars et les documentaires de National Geographic à venir en 2020 ». Premières créations originales annoncées : The Mandalorian, série issue du monde de Star Wars, la série High School Musical ou Le Monde selon Jeff Goldblum. L'empire Disney a soigné sa contre-attaque.

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