Voici quelques réactions de députés après la validation par le Conseil constitutionnel de la réforme des retraites.

François Goulard (UMP, villepiniste) : « Cette validation n'est pas une surprise. Cette loi a des insuffisances mais elles ne sont pas d'ordre juridique. Nous porterons ces insuffisances assez longtemps et notamment lorsque viendra le moment de remettre sur le métier une nouvelle réforme des retraites. Pour le moment, le sentiment d'injustice, d'amertume, prévaut et on le retrouvera quand il faudra réformer à nouveau ».

Roland Muzeau, président des députés PCF : « la validation par le Conseil constitutionnel est la confirmation qu'il a choisi une expression politique sur un texte gouvernemental emblématique. Cette réforme est encore aujourd'hui contestée par 7 Français sur 10, donc cette approbation ne valide en rien la loi d'un point de vue démocratique. Les treize articles sur la médecine du travail retoqués, l'ont été, non par rapport à leur contenu, mais par rapport à leur caractère inopportun et cavalier ».

Alain Vidalies (député PS ) : « Comme le dit le Conseil, le débat est politique. Le débat va continuer sur le plan politique. La question sera tranchée politiquement par les Français en 2012. Le Conseil constitutionnel nous a donné raison sur un aspect assez important de la loi, la médecine du travail. Notre démarche n'aura pas été vaine ».

Jacques Myard (UMP ) : « Ce n'est pas une surprise. Cette réforme est parfaitement inéluctable. Elle s'inscrit dans la démographie ».

André Vallini (PS) : « Nous avions peu d'espoir pour le recours. La guerre n'est pas terminée, maintenant c'est une bataille politique qu'il faudra gagner en 2012 ».