Bercy qui s'attaque à la « gratuité ou quasi-gratuité » de certains médicaments et actes paramédicaux ; des banques qui écartent les ménages les plus modestes du prêt immobilier en faisant grimper les taux ; les pièges à éviter pour bien rédiger ou corriger la clause bénéficiaire de votre assurance vie. Voici les 3 infos pour votre argent qu'il ne fallait pas louper ce lundi 21 août.

Des franchises médicales bientôt revues à la hausse

La « gratuité ou quasi-gratuité » des médicaments a un inconvénient, selon le ministre de l'Economie Bruno Le Maire : elles « peuvent conduire à déresponsabiliser le patient et expliquent que l'achat de médicaments soit encore si élevé en France ». Bercy avait annoncé en juin son projet d'augmentation des franchises médicales. Le quotidien Les Echos dévoile plus précisément les pistes envisagées par Bercy, en vue d'évolutions en 2024. Les voici.

Taux immo à 4% = crédit inaccessible aux plus modestes

Dans sa dernière étude mensuelle, portant sur le mois de juillet 2023, l'Observatoire Crédit Logement-CSA pointe une évolution assez contre-intuitive : le « coût relatif » du crédit immobilier est actuellement en baisse. Comment est-ce possible, alors que les taux s'envolent et frisent désormais les 4% ? C'est assez simple : les ménages qui parviennent à emprunter ont des revenus de plus en plus confortables. Résultat : pour les de plus en plus rares emprunteurs actuels, le coût du crédit accapare une plus faible part des revenus annuels. Dit autrement : les taux de plus en plus élevés empêchent les familles aux revenus modestes d'obtenir un prêt et les ménages qui parviennent à empruntent sont donc mécaniquement de plus en plus aisés. Explications.

Clause bénéficiaire de l'assurance vie : trois pièges à éviter

Quand vous ouverez une assurance vie, vous devez renseigner la clause bénéficiaire de votre contrat, c'est-à-dire désigner la ou les personnes qui recevront les fonds après votre décès. Faut-il vous contenter de la formulation standard, proposée par défaut par votre assureur ? Pourquoi pas... mais mieux vaut la modifier si votre situation personnelle sort du schéma de la famille non recomposée. Voici 3 pièges à éviter pour bien rédiger cette clause.