Le gendarme des banques a annoncé mercredi avoir inscrit l'an dernier sur sa « liste noire » 1 243 sites ou entités proposant, en France, des produits financiers (crédits, livrets d'épargne...) sans y être autorisés, un chiffre en hausse de 3% sur un an.

La « quasi-totalité » des offres frauduleuses « concerne de faux crédits ou livrets d'épargne et, pour plus de 56% d'entre elles, usurpent l'identité d'un établissement ou d'un intermédiaire financier dûment autorisé à commercialiser de tels produits », explique l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

D'autres produits sont concernés comme des services de paiement et des contrats d'assurance. Ce nombre est en légère hausse par rapport à l'année précédente. Un total de 1 202 inscriptions avaient été réalisées en 2021, avec pour plus de 50% d'entre elles une usurpation de l'identité d'acteurs dûment autorisée.

1 243 sites ou entitées visés en 2022

L'ACPR, parfois secondé de l'Autorité des marchés financiers (AMF), met régulièrement en garde le grand public contre l'augmentation des escroqueries autour des produits financiers.

De manière générale, les produits aux conditions financières « beaucoup plus attractives que celles des établissements traditionnels », les placements « à la fois très rentables et sans risque de perte en capital, permettant de gagner rapidement beaucoup d'argent » doivent être considérés comme louches.

L'Autorité signale par ailleurs que la liste noire « crédits, livrets d'épargne, services de paiement et assurances » ne peut être exhaustive « dans la mesure où de nouveaux sites non autorisés apparaissent régulièrement sur Internet ».

Qui se cache derrière les arnaques aux crédits sur internet ?