Cette prime promise par le chef de l'Etat, et qui peut atteindre 450 euros pour un ménage avec 3 enfants, est versée ce vendredi 27 novembre aux plus précaires, familles comme jeunes de moins de 25 ans, allocataires du RSA ou des APL.

L'aide exceptionnelle de solidarité annoncée par l'exécutif mi-octobre et confirmée mardi par Emmanuel Macron lors de son allocution télévise sera versée automatiquement à partir de ce vendredi 27 novembre, assure la CAF. Les bénéficiaires ont été avertis par mail ou par courrier et aucune démarche n'est à effectuer par les particuliers.

Cette aide est versée aux personnes suivantes, explique le site de la Caf :

  • Les foyers allocataires du RSA ou du revenu de solidarité outre-mer (Rso) et les bénéficiaires de certaines aides versées par Pôle emploi (allocation de solidarité spécifique, prime forfaitaire pour reprise d’activité ou allocation équivalent retraite) au cours des deux derniers percevront 150 euros, à laquelle s’ajoutent 100 euros supplémentaires par enfant à charge âgé de 20 ans au plus ;
  • Les familles avec enfant(s) bénéficiaires d’une aide personnelle au logement (APL) en septembre ou en octobre, bénéficieront d’une aide de 100 euros par enfant à charge âgé de 20 ans au plus ;
  • Les jeunes de moins de 25 ans (apprentis, étudiants salariés ou non étudiants) qui ont perçu une APL en septembre ou en octobre, bénéficieront d’une aide de 150 euros.
  • Les boursiers auront aussi droit à 150 euros versés automatiquement par le Crous début décembre.

Si vous vivez en couple, une seule aide est versée par foyer, en une seule fois.

Au total, plus de 4 millions de familles et 1,3 million de jeunes sont concernés, selon le calcul du gouvernement.

Les 20 villes où la pauvreté est la plus élevée

En octobre, Emmanuel Macron avait écarté une augmentation pérenne du RSA, rappelant qu'il tenait à ce qu'on « ne perde pas nos fondamentaux, la lutte contre la pauvreté par l'activité et le travail ». « Je préfère cette aide exceptionnelle massive, pouvant aller de 100 à 450 euros, plutôt qu'une augmentation des minimas sociaux », avait-il souligné.