Le Crédit Mutuel Arkéa a vu son bénéfice net augmenter de 26,6% en 2013, à 213 millions d'euros, soutenu par un fort dynamisme commercial, selon un communiqué publié mardi.

La structure, qui s'appuie sur les fédérations de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central du Crédit Mutuel, a enregistré un recul de 2,9% de son produit net bancassurance (PNBA, équivalent du chiffre d'affaires) à 1,62 milliard d'euros. Elle relève toutefois qu'à périmètre constant et hors exceptionnels, son PNBA ressort en hausse de 3,7%, l'année 2013 ayant été marquée par plusieurs opérations, dont la cession de la Banque privée européenne (BPE) à la Banque Postale.

« Nous ne dévions pas de notre feuille de route à horizon 2015 après une année 2013 marquée par des résultats solides », a commenté Jean-Pierre Denis, président du Crédit Mutuel Arkéa.

3,2 millions de clients

Si le coût du risque (provisions pour risques d'impayés, ndlr) a augmenté de 29,3%, à 150 millions d'euros, le groupe a dans le même temps maîtrisé ses frais de gestion (-9,7% à 1,14 milliard). Le Crédit Mutuel Arkéa a, en outre, fait croître son fonds de commerce de 1%, pour atteindre 3,2 millions de clients, une hausse observée aussi bien chez les professionnels (+3,3%) que chez les particuliers (+0,9%).

Cette augmentation s'est accompagnée d'une hausse de 10% de l'encours d'épargne, à 73,8 milliards d'euros et de 2% de l'encours de crédits, à 39,7 milliards.

Le groupe se targue également de la « bonne performance » de son segment de services aux entreprises. « Nous opérons par exemple pour la Banque Postale, Allianz Banque, Carrefour et Auchan. Ce segment représente désormais 25% de notre chiffre d'affaires », a souligné Ronan Le Moal, directeur général du groupe.

« Un bon coussin de sécurité »

Au niveau de sa solidité financière, le Crédit Mutuel Arkéa affichait fin 2013 un ratio de fonds propres « dur » (apports des actionnaires et bénéfices mis en réserve rapportés aux crédits consentis) de 14,3%, dans le référentiel Bâle 2.5, un niveau nettement supérieur aux exigences réglementaires. « Nous préférons avoir un bon coussin de sécurité. Cela nous laisse de la puissance en réserve pour éventuellement envisager des acquisitions ciblées si nous les jugeons opportunes », a fait valoir Jean-Pierre Denis.

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