Le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac a répété dimanche qu'il n'y avait « pas d'augmentation d'impôts prévue ou prévisible, envisagée ou envisageable » d'ici la fin du quinquennat du président François Hollande, au Grand Rendez-vous Europe 1/i-Télé/le Parisien.

« On demande un effort considérable en 2013. La réforme fiscale a été présentée et votée par le Parlement, on ne peut pas demander davantage aux contribuables désormais », a prévenu le ministre. « Désormais, c'est la stabilité fiscale qui est la politique du gouvernement », a-t-il expliqué, en précisant que ce principe prévaudrait sur la durée de la mandature.

Des baisses à partir de 2016

« Demander davantage serait probablement demander trop et les agents économiques, qu'il s'agisse des individus ou des entreprises, ont besoin de lisibilité. Il faut pouvoir savoir ce qu'il en sera dans un an, dans deux ans, dans trois ans ». M. Cahuzac a en outre rappelé que la loi de programmation des finances publiques prévoyait que « les prélèvements obligatoires commenceront à baisser à partir de 2016 ».

Le budget 2013 prévoit 30 milliards de recettes supplémentaires, financées pour un tiers par une augmentation des impôts pour les contribuables, un tiers pour les entreprises et le reste par le biais d'économies sur les dépenses publiques.