Consultation médicale à 65 ans, application pour « avancer en âge en bonne santé », aide à la transformation d'une baignoire en douche : le gouvernement a présenté, ou renouvelé, jeudi des mesures pour prévenir la perte d'autonomie, nouvelle étape avant une « loi grand âge » très attendue mais repoussée à l'été.
« La perte d'autonomie n'est pas une fatalité. Elle n'est pas liée à l'âge mais à la maladie, et peut être prévenue », a déclaré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, en présentant une « stratégie du vieillir en bonne santé » pour « préserver l'autonomie des aînés le plus longtemps possible ». Afin de « mettre l'accent » sur le moment-clé du passage en retraite, davantage de « rendez-vous de prévention », permettant un bilan de santé complet, seront proposés dans les centres de santé agréés des caisses d'assurance maladie ou retraite pour les personnes âgées de 62 à 65 ans.
« D'ici 2022 », quelques 200.000 assurés doivent en bénéficier, en priorité les plus précaires, a détaillé Agnès Buzyn lors d'une table-ronde devant des acteurs du secteur et le ministre du Logement, Julien Denormandie.
Parmi les autres actions figure notamment le programme d'adaptation des salles de bains, lieu où les personnes âgées chutent, mis en place depuis septembre 2019 par le ministère du Logement. Doté d'un milliard d'euros, il doit permettre l'adaptation de 200.000 salles de bain via des subventions de 5.000 euros, a rappelé Julien Denormandie.
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