Les effets pervers de la suppression imminente des tickets de caisse, un nouveau taux du Livret A qui fait polémique... Voici les 3 infos à retenir de ce mercredi 19 juillet.

Les effets inattendus de la fin du ticket de caisse au 1er août

Cette fois, c'est peut-être la bonne. Après deux reports, la fin de l'impression systématique du ticket de caisse doit entrer en vigueur le 1er août. L'interdiction de l'impression automatique des tickets en magasin a pour principal objectif de réduire la production de déchets. En effet, près de 30 milliards de facturettes sont imprimées tous les ans.

Malgré cet argument, 12 associations de consommateurs réclament que l'impression du ticket de caisse soit « systématiquement proposée » au consommateur. En effet, à compter du 1er août, le consommateur pourra toujours obtenir un ticket de caisse, mais seulement à sa demande.

Risque de fraude, preuve d'achat rendue plus difficile en cas d'échange ou de remboursement... Voici 5 effets pervers de la fin du ticket de caisse.

Le taux du Livret A bloqué à 3% met en colère des épargnants

Coup de tonnerre pour les 55 millions de titulaires d'un Livret A. Jeudi dernier, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé que la rémunération du produit d'épargne préféré des Français resterait bloqué à 3% à partir du 1er août, et ce jusqu'en janvier 2025.

Et pourtant, selon la formule de calcul du taux du Livret A, celui-ci aurait dû passer à 4,1% le mois prochain. Cette décision de l'exécutif a fait réagir de nombreux lecteurs de MoneyVox. A découvrir par ici.

Livret A bloqué à 3% : avec 1 000 euros, combien gagnerez-vous d'intérêts en 1, 5 ou 10 ans ?

Des hausses de salaire élevées

Le cabinet de conseil Mercer a publié ce mercredi son enquête annuelle dédiée aux négociations annuelles obligatoires et à la prime de partage de la valeur. Et selon cette étude, l'enveloppe dédiée aux augmentations du salaire de base prévue pour 2023 a beaucoup augmenté. Elle devrait ainsi friser un niveau médian proche de 5%.

Bonne nouvelle, les budgets de revalorisation pour 2024 devraient rester les mêmes. « Mais l'évolution de la situation économique et de l'inflation sur le second semestre obligeront peut-être les entreprises à venir ajuster ce chiffre », prévient Mercer. Plus de détails à retrouver dans cet article.