Pour son programme chargé de la rentrée, le gouvernement « va continuer sur la voie de la concertation » avec « l'ensemble des oppositions dans l'arc républicain » qui a « fonctionné » cet été, a assuré mardi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

« Si vous me posez la question de savoir si on va continuer avec ce qui a fonctionné, la réponse est oui, bien sûr, pas qu'avec LR, avec l'ensemble des oppositions dans l'arc républicain qui sont d'accord pour travailler avec nous », a répondu sur France Inter le ministre.

« On a vu que c'était possible, on a trouvé des accords avec la gauche et la droite, on a trouvé des accords avec les communistes et avec les Républicains et on a réussi à faire adopter tous les textes que nous avons présentés au Parlement et c'était pas une chose facile », a-t-il ajouté. « On va continuer sur cette voie de la concertation, c'est ce qui fonctionne le plus et en plus, c'est le message que nous ont envoyé les Français à l'occasion des élections législatives », a-t-il martelé.

Concercation à venir sur l'assurance-chômage

Pour l'exécutif, privé de majorité absolue depuis juin, l'horizon politique s'obscurcit après un premier saut d'obstacles sans trop d'encombres sur le paquet pouvoir d'achat. Concernant la réforme des retraites et celle de l'assurance-chômage, « on les met à la concertation », a expliqué Olivier Véran, précisant que « dès cette fin de semaine Olivier Dussopt, le ministre du Travail, va consulter les partenaires sociaux sur la question de l'assurance chômage ».

Le porte-parole a aussi souligné que « le Conseil national de la refondation qui va être inauguré le 8 septembre sous l'égide du président de la République et de la Première ministre va permettre de partager un diagnostic au niveau national avec les forces vives de la nation, les forces politiques, associatives, syndicales, des experts pour mettre en commun des éléments de diagnostic partagé, en transparence ».

Pas d'augmentation de la dette, pas d'augmentation d'impôts

« Il y a juste un point central sur lequel nous ne reviendrons pas : pas d'augmentation de la dette et pas d'augmentation des impôts », a ajouté Olivier Véran pour qui « la marge de manœuvre se trouve dans le travail », rappelant « que nous sommes tombés à 7 % de taux de chômage et que nous voulons aller à un taux de chômage proche des 5 % ».

« La colère sociale, nous y répondons avec l'objectif de pouvoir d'achat et l'objectif du plein emploi et de la réindustrialisation », a insisté le porte-parole, soulignant aussi que « l'Etat intervient en protection des Français » pour lutter contre les effets de l'inflation.