Des faussaires ont développé une escroquerie une ligne pour dérober une partie du paiement d'un achat immobilier. Certaines victimes ont perdu des sommes allant de 30 000 à 50 000 euros.

On ne recommandera jamais assez de bien vérifier la nature de l'expéditeur d'un email. Surtout si vous devez lui envoyer en réponse une forte somme d'argent. Des faussaires ont développé une escroquerie en ligne pour dérober une partie partie du paiement d'un achat immobilier. Certaines victimes ont perdu des sommes allant de 30 000 à 50 000 euros, selon Que Choisir.

Les notaires lancent un service d'information téléphonique

Le procédé est simple : « un faux courriel d'un vrai notaire qui a induit les particuliers en erreur et les a conduits à effectuer un virement bancaire sur le compte d'escrocs (...) Dans le premier cas, l'acheteur qui venait de conclure la vente s'apprêtait à payer un premier acompte. C'est à ce moment qu'il a reçu, comme convenu, un courriel de son notaire avec, en pièce jointe, un relevé d'identité bancaire (RIB) de l'étude. Le message récapitulait précisément tous les éléments de la vente (adresse du bien, prix, coordonnées du notaire, etc.), à ceci près que les coordonnées du RIB n'étaient pas celles du compte de l'étude à la Caisse des dépôts et consignation... mais d'un compte à l'étranger. »

Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est la boîte mail du notaire et son contenu qui ont été piratés pour permettres aux criminels de se montrer le plus convaincant possible. Face à plusieurs plaintes similaires, la gendarmerie a répéré la fraude et le Conseil supérieur du notariat a indiqué cet été que de nombreuses boîtes électroniques de professionnels avaient été piratées. En attendant, en cas de doute, le meilleur moyen reste de passer un dernier coup de téléphone à son notaire pour s'assurer de sa demande.

Les frais de notaire pour un achat immobilier