Les deux grandes familles de l'assurance, traditionnelle et mutualiste, ont annoncé leur fusion vendredi au sein d'une organisation unique, la Fédération française de l'assurance (FFA), avec à sa tête Bernard Spitz, qui la présidera pendant trois ans.

Cette fusion de la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA) et du Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema) donne naissance à une fédération qui sera le « porte-parole de référence de la profession auprès des interlocuteurs publics, privés, ou associatifs en France comme à l'international », souligne la FFA dans un communiqué.

Bernard Spitz, ancien président de l'AFA et de la FFSA, a été élu président de l'entité pour trois ans. Il est accompagné de trois vice-présidents qui représentent chacun une branche de l'assurance. Pascal Demurger, directeur général du groupe MAIF, représente l'assurance mutualiste, Jacques Richier, PDG d'Allianz France, les sociétés anonymes d'assurances et Pierre de Villeneuve, président exécutif de BNP Paribas Cardif, les bancassureurs.

« Vingt-sept ans d'effort »

Il aura fallu « vingt-sept ans d'efforts » de la FFSA et du Gema « pour parvenir à une représentation unifiée » de « tous les acteurs du marché dans leur grande diversité et dans le respect de leurs spécificités », s'est félicité Bernard Spitz lors de son lancement.

Ce « choix conscient fait depuis l'été 2014 », a expliqué à la presse Pascal Demurger, est parti du constat que « les points de vue était majoritairement convergents » parmi les assureurs. Cette fusion « permet de mettre toutes les problématiques sur la table, de ne pas en découvrir a posteriori et donc d'être meilleurs, plus efficaces », a déclaré pour sa part, Pierre de Villeneuve.

La Fédération française de l'assurance, qui remplace l'Association française de l'assurance (AFA), rassemble les entreprises d'assurances et de réassurance opérant en France, soit 280 sociétés représentant plus de 99% du marché, indique l'organisation.