Le taux du LEP qui risque de baisser, l'indemnité inflation de 100 euros versée par erreur à 1,7 million de Français... Découvrez les 3 infos argent du jeudi 12 octobre.

L'article épargne du jour : Le taux du LEP menacé

L'intérêt pour le Livret d'épargne populaire (LEP) ne se dément pas. Il a vu son taux multiplié par six depuis 2020 et atteint désormais 6% depuis le 1er juillet. Son plafond de versements a également été relevé à 10 000 euros au 1er octobre, soit 2 300 euros de plus que celui fixé à 7 700 euros auparavant.

Résultat, les personnes éligibles au LEP sont de plus en plus nombreuses à le réclamer. Accessible sous conditions de ressources, le LEP peut être ouvert par 18 millions de contribuables. Aujourd'hui, près de 10 millions en détiennent un.

Mais le taux attractif du LEP, qui est de 6% donc, ne devrait pas durer. En effet, il est révisé deux fois par an, en fonction, notamment, de l'inflation. Et celle-ci recule selon la dernière estimation de l'Insee publiée ce jeudi. En conséquence, le taux technique du LEP pourrait baisser à 4,4% au 1er février 2024. C'est 1,6 point de moins qu'aujourd'hui.

Mais il est aussi possible que la Banque de France limite la baisse, en maintenant le taux du LEP à 5%, voire 5,50%. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article.

L'article pouvoir d'achat du jour : devez-vous rembourser la prime inflation ?

L'année dernière, 38 millions de personnes avec des ressources inférieures à 2 000 euros nets par mois ont reçu une aide exceptionnelle de 100 euros pour préserver leur pouvoir d'achat face à la forte hausse du coût de l'énergie. Problème, cette indemnité inflation a été versée en double à 1,7 million de particuliers pour un coût total de 170 millions d'euros.

Près de 800 000 euros ont déjà été remboursés par certains bénéficiaires. La Direction générale des finances publiques va-t-elle demander aux autres de rembourser les 100 euros versés en trop ? Elements de réponse.

L'analyse du jour : les astuces des banques pour faire grimper les frais bancaires

Selon l'étude annuelle de l'Observatoire des tarifs bancaires diffusée ce jeudi, les établissements bancaires ont fait preuve de « modération » dans leur politique tarifaire cette année sur les services les plus courants. Une bonne nouvelle donc.

Sauf qu'à y regarder de plus près, le rapport constate le développement de nouvelles lignes tarifaires, notamment liées à l'autorisation de découvert. Explications.