Déjà décrié pour son manque de transparence, le service de cashback de la SNCF, proposé par l'entreprise Webloyalty, est dans le radar du gouvernement.

Bientôt terminé, le cashback sur SNCF ? Pour rappel, ce « retour d'argent » est proposé à l'internaute après une transaction sur un site de e-commerce. Au moment de valider votre achat, par exemple un billet de train, un onglet s'ouvre vous annonçant que vous pouvez obtenir un remboursement d'une partie de la somme.

Si ce remboursement peut sembler alléchant, mieux vaut lire les conditions d'obtention. Car très souvent, le client doit souscrire à un abonnement mensuel payant. Deux entreprises se partagent le marché du cashback avec abonnement : Webloyalty et Monetize Angels.

« Débrancher Webloyalty de SNCF Connect »

Or, c'est bien ce premier acteur, Webloyalty, prestataire pour la SNCF, qui se retrouve dans le viseur du gouvernement avec son programme Remises et Réductions, comme le montre le tweet de Philippe Latombe, député Renaissance. Contacté par Tech&Co, le cabinet du ministre des Transports Clément Beaune a confirmé que des échanges seraient organisés avec la SNCF.

Le député annonce vouloir « débrancher Webloyalty de SNCF Connect ». En cause donc, la souscription de l'abonnement payant alors que le client pense être remboursé. Néanmoins, dans son message, la SNCF marque bien que « en cliquant sur continuer, vous pourrez rejoindre le programme Remise et Réductions pour 18 euros par mois et obtenir des remboursements de notre partenaire Webloyalty. »

Si Webloyalty n'a jamais été condamné en France, la Répression des fraudes a déjà fait savoir que ces offres de cashback payantes pouvaient être appréhendées « sous l'angle des pratiques commerciales trompeuses ».

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