Le don moyen effectué en 2020 est de 89 euros et se fait de plus en plus en ligne. Le profil type du donneur est celui d’une femme de plus de 50 ans, qui va souscrire à plusieurs causes.

Est-ce lié à l'épargne en hausse pendant la crise sanitaire ? A une prise de conscience collective ? Selon le Baromètre de la générosité révélé ce jeudi par Le Parisien, les dons aux associations ont bondi de 13,7% en 2020. Cet indicateur créé en 2004 regroupe les dons réalisés à destination de 56 associations et fondations comme Amnesty International, Greenpeace, Secours catholique ou la Ligue contre le cancer.

Ces sommes pèsent plus d'un milliard d'euros au total avec une moyenne autour de 89 euros. Ils sont de 80 euros pour ceux enregistrés par téléphone ou par courrier et 126 euros sur Internet. Les dons mensualisés qui représentent 37% de la collecte totale s’élèvent en moyenne à 149 euros par an, là encore en hausse. On note également que les dons se font aussi de plus en plus - +72% sur un an - en ligne. Cet usage représente 25% de l'ensemble des dons.

« Le secteur où l’évolution est la plus forte est celui de la solidarité France (+ 45%), qui intègre l’aide aux plus démunis au travers de l’aide alimentaire ou du logement social par exemple, explique Laurence Lepetit, la déléguée générale de France générosités, au quotidien. » « Il y a une mobilisation financière et humaine incroyable. Chez nous, les dons ont augmenté de 18,2% en 2020 », complète Nicole Rouvet, secrétaire nationale du Secours populaire.

Impôt sur le revenu : comment déclarer les dons aux associations, aux pompiers…

Reste à évaluer l'effet crise sanitaire sur cet élan de générosité. « Si on retranche ces dons spécifiques, on a tout de même une hausse de 8,1% par rapport à 2019, explique Laurence Lepetit au Parisien. Notre baromètre ne permet pas de savoir si plus de gens ont donné, mais de nombreuses associations ont enregistré des personnes qui ont participé pour la première fois. D’autres études montrent que ce sont surtout les donateurs historiques qui se sont davantage mobilisés. Le profil type reste plutôt celui d’une femme de plus de 50 ans, qui va souscrire à plusieurs causes. »