10 millions de contribuables peuvent bénéficier de l'indemnité carburant de 100 euros qui doit être réclamée d'ici au 28 février. Pour l'instant, moins de la moitié l'ont demandé. « Au-delà de 5 millions, nous estimons que l'objectif pourrait être rempli », explique la DGFiP à MoneyVox.

Fin janvier, Bruno Le Maire avait sonné le rappel : l'indemnité carburant de 100 euros proposée par le gouvernement avait été réclamée par « seulement » 3 millions de personnes, sur 10 millions de bénéficiaires potentiels. Le message est passé selon la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) puisqu'un « peu plus de 4,8 millions de demandes ont été recensées à ce jour. » « Au-delà de 5 millions, nous estimons que l'objectif pourrait être rempli », explique la DGFiP à MoneyVox alors qu'aucune campagne de relance n'est prévue pour le moment. Sollicité, Bercy n'a pas confirmé cet objectif.

« Le système est extrêmement simple, je n'ai eu aucun retour négatif de ceux qui sont allés s'inscrire sur le site de la Direction générale des finances publiques mais il y a des personnes qui ne viennent pas solliciter cette aide. Je leur dis d'aller le faire, c'est un soutien au pouvoir d'achat », avait rappelé le ministre de l'Economie.

La date limite de demande fixée au 28 février

Cette prime qui s'adresse aux personnes qui se rendent au travail avec leur véhicule est octroyée sous conditions de ressources avec avec un plafond fixé à 14 700 euros de revenu fiscal de référence (RFR) par part fiscale, soit 1 314 euros nets par mois pour une personne seule ou 3 941 euros pour un couple avec deux enfants, par exemple. Cette indemnité carburant peut êre demandée jusqu'au 28 février.

Pour la réclamer, il faut remplir un formulaire mis en ligne sur le site impots.gouv.fr. Vous aurez besoin de votre numéro fiscal et du numéro de la plaque d'immatriculation du véhicule conduit. Il faudra ensuite remplir une « déclaration sur l'honneur » indiquant avoir besoin de votre voiture pour aller au travail.