En fonction de l’assurance habitation souscrite, votre contrat peut prévoir une clause d’inhabitation qui suspend la couverture de votre logement inoccupé depuis plusieurs semaines consécutives

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A l’occasion du re-re-confinement, les billets de train se sont vendus comme des petits pains… Selon la SNCF, mercredi dernier, juste après le discours présidentiel, 130 000 voyages ont été vendus pour 40 000 annulations. La compagnie ferroviaire enregistrant même des pics à 3 300 recherches par seconde ! Si vous faites partie de ces citadins à avoir fui votre studio ou 2 pièces pour télétravailler au vert durant les 4 semaines de confinement, avez-vous pensé à jeter un œil sur votre contrat d’assurance habitation ?

Votre contrat multirisques habitation peut en effet contenir une clause d’inhabitation, aussi appelée clause d’inoccupation. Celle-ci prévoit qu’après plusieurs semaines de vacance, les conditions générales ne couvrent plus ou partiellement le vol de vos biens mobiliers, comme nous l’expliquait à l’occasion d’un précédent article Fabien Soccio, chef de projet études et communication chez Meilleure Assurance.

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Cette période dépend des contrats et des assureurs. Elle peut intervenir au bout de 30 à 90 jours consécutifs durant lesquels vous ne mettez pas les pieds dans votre résidence principale. A priori, dans la mesure où ce nouveau confinement doit s’arrêter tout début mai, il est peu probable que vous tombiez sous la coupe de la clause d’inoccupation. Mais ressortir votre contrat d’assurance habitation, pour avoir une petite piqûre de rappel sur les garanties incluses ne fait jamais de mal ! Et si jamais vous ne l’avez pas sous le coude, vous pouvez contacter votre assureur pour lui signaler votre absence prolongée et éventuellement, si nécessaire, adapter votre contrat.

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