Le gouvernement n'a pas l'intention d'alourdir la fiscalité de l'épargne des Français. « Nous n'allons pas alourdir la pression fiscale qui peut peser sur les ménages de nos compatriotes », a rassuré Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement, ce mercredi 3 avril à l'issue du Conseil des ministres.

« Non, il n'est pas question de toucher aux assurances-vie et aux livrets A. Nous n'allons pas alourdir la pression fiscale qui peut peser sur les ménages de nos compatriotes », a rassuré Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement, ce mercredi 3 avril à l'issue du Conseil des ministres.

De con côté, le Premier ministre Gabriel Attal a assuré lors de la première séance de questions parlementaires destinées exclusivement au premier ministre à l'Assemblée nationale, que le gouvernement n'augmenterait « jamais » la fiscalité sur les « Français qui travaillent » ou « le fruit de leur épargne », rapporte Le Figaro.

Les superprofits dans le viseur

Pourtant, ce mardi 2 avril, le Premier Ministre avait annoncé qu'une mission de la majorité serait chargée de faire des propositions « sur la taxation des rentes d'ici à juin ».

Interrogé sur le sujet par un journaliste, la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot a pointé du doigt « les effets de rente liés à des contextes bien particuliers ». « Pendant la crise Covid, il y a eu les laboratoires (...) qui de fait ont eu une situation de rente exceptionnelle du fait qu'on aille tous se faire tester pour se protéger et empêcher la propagation du virus. Il y a alors eu une mise en place d'une taxation de rente de situation ».

Ce sont donc en réalité les superprofits qui sont visés. Fin mars sur TF1, le Premier ministre avait affirmé « ne pas avoir de dogme, ni de tabou » sur une hausse de la fiscalité sur les profits exceptionnels des entreprises.