Comme chaque mois, plusieurs nouveautés vont avoir un impact direct sur votre budget. Voici ce qui vous attend à compter du 1er mai.

Recul des tarifs du gaz

Pour le cinquième mois de suite, les tarifs réglementés hors taxe du gaz appliqués par Engie à près de 4 millions de ménages, vont encore reculer au 1er mai. Une diminution moyenne de 1,3% est prévue par rapport au mois d’avril. Dans le détail, cette baisse est de 0,3% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,7% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 1,3% pour les foyers qui se chauffent au gaz. Depuis le 1er janvier 2019, les tarifs réglementés, qui vont disparaître d’ici 2023, ont chuté de 23,2%.

Voir le comparatif des tarifs du gaz de notre partenaire

L’arrêt de travail pour garde d'enfants transformé en chômage partiel

C’est une mesure qui concerne les plus de 2 millions de salariés en arrêt de travail pour garde d’enfants ou en raison de leur vulnérabilité au Covid-19. A compter de vendredi, ils seront placés en activité partielle. Ces salariés percevront ainsi une indemnité à hauteur de 70% du salaire brut, soit environ 84% du salaire net, contre 90% dans le cas d'un arrêt de travail. Le montant du chômage partiel sera porté à 100% du salaire pour les personnes rémunérées au niveau du Smic.

Cette décision de basculer les salariés en chômage partiel permet de leur éviter une réduction de l’indemnisation, explique le gouvernement. Selon lui, « sans cette mesure, le niveau d’indemnisation des salariés aurait diminué pour atteindre 66% du salaire après 30 jours d’arrêt pour les salariés justifiant d’une ancienneté inférieure à 5 ans, par exemple ». Pour autant, les salariés qui avaient une ancienneté supérieure à 5 ans dans leur entreprise vont quand même perdre quelques dizaines d’euros sur leur fiche de salaire de mai.

Lire aussi : Congé exceptionnel garde d'enfant : au 1er mai, c'est terminé !

Baisse des frais de notaire : il faut encore attendre

A partir du 1er mai, les tarifs réglementés des notaires devaient baisser en moyenne de 1,9%. Il s’agit notamment des frais touchés lors d’une transaction immobilière et qui représentent entre 10% et 15% de la somme totale facturée par le notaire, le reste étant constitué principalement de taxes. Certains services devaient même connaître une baisse encore plus importante, à l’image de la signature d’un Pacs qui devait passer de 192,31 euros à 84,51 euros hors taxes. Toutefois, « en raison des circonstances exceptionnelles provoquées par l'épidémie de coronavirus sur le territoire national, et de ses conséquences sur l'activité économique et notamment celle des professions réglementées du droit », ces évolutions tarifaires sont reportées, explique le ministère de l’Economie dans un arrêté pris le 28 avril. Ces nouveaux barèmes entreront en vigueur seulement au 1er janvier 2021.

Voir aussi : Quelle marge de négociation sur les frais de notaire ?