La Banque Postale a vu son bénéfice net augmenter de 17,7% en 2014, à 677 millions d'euros, grâce à un très fort dynamisme commercial, selon un communiqué publié mardi.

La banque de détail, principal segment d'activité du groupe, a tiré son épingle du jeu, avec un résultat d'exploitation en hausse de 18,4%, à 690 millions d'euros. Au total, le produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d'affaires) a augmenté de 1,8%, à 5,7 milliards d'euros.

Au niveau commercial, l'encours d'épargne géré a connu une hausse de 0,8%, à 299,4 milliards d'euros. Si l'épargne réglementée –Livret A et Livret de développement durable notamment– a souffert (-2%) à cause de la faiblesse des taux de rémunération, les dépôts à vue des particuliers ont grimpé de 3%. Les encours de crédits ont eux connu une croissance soutenue, avec un bond de 12%, soutenu par les crédits immobiliers, premier marché de la Banque Postale dans ce domaine. L'encours de ces derniers a connu une hausse de 7,2%, à 53,4 milliards d'euros, malgré un environnement atone.

En ce qui concerne les formules de comptes, qui associent des cartes de paiement et des services à un compte courant, les ouvertures ont été plus nombreuses qu'en 2013 (+2%), pour atteindre 880.000 l'an passé.

Assurance-vie : 16,3% de la collecte en unités de compte

Le dynamisme a aussi concerné le pôle dédié à l'assurance, dont le résultat d'exploitation a augmenté de 6,9%, à 73 millions d'euros, pour un PNB de 178 millions (+13%). Dans ce domaine, la Banque Postale a notamment enregistré 500.000 affaires nouvelles en assurance dommages.

En matière d'assurance-vie, elle se félicite également d'avoir fait croître la part d'unités de compte –à capital non garanti pour l'assuré mais potentiellement plus rémunératrices– dans sa collecte brute, passée de 10,8% fin 2013 à 16,3% fin 2014. Ces unités de compte sont actuellement poussées par les banques et les assureurs qui les proposent, car elles sont également plus rentables pour eux.

Au sein du troisième pôle, la gestion d'actifs, domaine dans lequel le groupe est en train d'accélérer en multipliant les partenariats, le résultat d'exploitation a grimpé de 12,5%, à 75 millions d'euros.

« En 2014, tous les métiers de La Banque Postale sont engagés dans une forte dynamique de croissance et enregistrent de bonnes performances financières », s'est félicité Rémi Weber, président du directoire de la Banque Postale, cité dans le communiqué. Le groupe a également amélioré son coefficient d'exploitation (rapport entre les charges et les revenus), passé de 84,7% en 2013 à 82,7% en 2014. Ceci tient notamment au repli de 0,6% des frais de gestion.